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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 1

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Résumés en exposition de la doctrine de l’Église Nouvelle, qui doit être compris par la Nouvelle Jérusalem dans l’Apocalypse 1. Après avoir publié dans l’espace de peu d’années quelques Ouvrages et quelques Opuscules sur la NOUVELLE JERUSALEM, par laquelle est entendue la Nouvelle Eglise qui doit être instaurée par le Seigneur, et après que l’Apocalypse eut été révélée, je formai le dessein de mettre au jour la Doctrine de cette Eglise dans sa plénitude, ainsi la doctrine entière; mais, comme c’est un travail qui exigera quelques années, j’ai pris la résolution d’en présenter une sorte d’Esquisse (Sciagraphie), afin qu’on ait d’abord une idée générale de cette Eglise et de sa Doctrine, puisque, quand les notions communes précèdent toutes les choses, en général et en particulier, qui sont comprises dans leur étendue, apparaissent ensuite dans la lumière, car elles entrent dans les notions communes comme des homogènes dans leurs réceptacles. Toutefois, cet Abrégé n’est pas soumis aux jugements pour la discussion, mais il est seulement communiqué pour la connaissance du sujet, attendu que tout le contenu en sera pleinement démontré dans l’ouvrage même. 1 Mais comme il sera, dans la suite, traité des Discordances entre les dogmes de l’Eglise d’aujourd’hui et ceux de la Nouvelle Eglise je vais d’abord présenter les Doctrinaux d’aujourd’hui sur la Justification.

Mga talababa:

1. Swedenborg, né en 1686, était dans sa quatre-vingt-deuxième année 1769 quand il publia cet Abrégé. L’Ouvrage dont il est ici parle, à savoir LA VRAIE RELIGION CHRETIENNE, contenant la Théologie Universelle de la Nouvelle Eglise, a été mis sous la presse environ deux ans après; Swedenborg était alors dans sa quatre-vingt-quatrième année, et il quitta notre monde au commencement de 1772, peu de temps après la publication de cet important Traité.

  
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Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 15

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15. DU LIBRE ARBITRE, D’APRÈS LA FORMULE DE CONCORDE.

(a) L’homme est dans une impuissance complète dans les choses spirituelles, pages 15, 18, 219, 318, 579, 656 et suivants, et dans l’Appendice page 141.

(b) L’homme par la chute de Nos. premiers parents a été entièrement corrompu, au point que dans les choses spirituelles, qui concernent la conversion et le salut, il est aveugle par nature, et regarde la Parole de Dieu comme une chose extravagante, et qu’il est et demeure ennemi de Dieu, jusqu’à ce que par la vertu de l’Esprit Saint, au moyen de la Parole prêchée et entendue, il soit converti, gratifie de la foi, régénéré et renouvelé, par pure grâce, sans aucune coopération de sa part, pages 656, 657.

(c) L’homme est entièrement corrompu et mort pour le bien, au point que dans la nature de l’homme après la chute, avant la régénération, il n’est demeure ou il ne reste pas même une étincelle de forces spirituelles, par lesquelles il puisse par lui-même être préparer à la grâce de Dieu, ou saisir une grâce offerte, ou être de lui-même et par lui-même capable de recevoir cette grâce, ou, dans les choses spirituelles, capable de comprendre, de croire, de s’attacher, de penser, de vouloir, de commencer, de perfectionner, d’agir, d’opérer, de coopérer, ou de s’appliquer à la grâce ou de s’y rendre propre, ou de faire quelque chose pour sa conversion, soit en tout, soit par moitié, soit en la plus petite partie, pages 656, 658.

(d) L’homme dans les choses spirituelles et Divines, qui regardent le salut de l’âme, est comme la statue de sel de la femme de Loth, et semblable à un tronc d’arbre et à une pierre privés de vie, lesquels n’ont pas l’usage des yeux, de la bouche ou d’aucun autre sens, pages 661, 662.

(e) L’homme néanmoins à la puissance de se mouvoir, ou de diriger ses membres externes, d’assister aux assemblées publiques, et il peut entendre la Parole et l’Evangile; cependant dans ses pensées secrètes il les méprise comme choses extravagantes; et en cela il est pire qu’un tronc d’arbre, à moins que l’Esprit Saint ne soit efficace en lui, pages 662, 671, 672, 673.

(f) Toutefois, il n’en est pas de l’homme dans la conversion comme lorsqu’une statue est formée avec une pierre, ou lorsqu’un sceau est imprimé dans de la cire, lesquels n’ont ni connaissance, ni sens, ni volonté, pages 662, 681.

(g) L’homme dans la conversion est un sujet purement passif et non actif, pages 662, 681.

(h) L’homme dans la conversion ne coopère en aucune manière avec l’Esprit Saint, pages 219, 579, 583, 672, 676, et dans l’Appendice, pages 143, 144.

(i) L’homme après la chute a retenu et possède les forces de connaitre les choses naturelles, comme aussi le libre arbitre de choisir en quelque manière le bien naturel et civil, pages 14, 218, 641, 664, et dans l’Appendice, page 142.

(k) Les assertions de quelques Pères et de quelques Docteurs Modernes, que Dieu attire l’homme, mais volontairement de la part de celui-ci, ne sont point conformes aux paroles sacrées, pages 582, 583.

(l) L’homme rené par la vertu de l’Esprit Saint coopère, quoiqu’avec beaucoup de faiblesse, d’après les nouvelles forces et les nouveaux dons que l’Esprit Saint a ébauchés dans la conversion, et c’est non par contrainte, mais volontairement, page 582 et suivants, et 673, 674, 675, et dans l’Appendice, page 144.

(m) Non seulement les dons de Dieu, mais aussi le Christ, habitent par la foi, comme dans leurs Temples, dans ceux qui sont renés, pages 695, 697, 698, et dans l’Appendice, page 130.

(n) il y’a une grande différence entre les hommes baptisés et ceux qui ne le sont pas; car il est conforme à la doctrine de Paul, que tous ceux qui ont été baptisés ont revêtu le Christ et sont véritablement renés; ceux-ci ont déjà l’arbitre rendu libre, c’est-à-dire qu’ils ont été de nouveau délivrés, comme le Christ l’affirme; de là, non seulement ils écoutent la Parole de Dieu, mais encore ils peuvent, quoique non sans beaucoup de faiblesse, y donner leur assentiment, et s’y attacher par la foi, page 675.

Il faut bien observer que les Propositions précédentes ont été tirées du Livre appelé FORMULE DE CONCORDE, écrit par des Hommes attachés à la confession d’Augsbourg; mais que néanmoins des Propositions semblables sur la justification par la foi seule sont publiées et enseignées par les Réformes en Angleterre et en Hollande; c’est pourquoi ce qui suit les concerne tous; voir aussi ci-après les Nos. 17, 18.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 110

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110. 1. A chacun après la mort est imputé le mal dans lequel il est pareillement; pareillement le bien. Pour que cette Proposition soit présentée avec évidence, elle sera examinée par subdivision dans cet ordre:

1. Chacun a une vie qui lui est propre.

2. Après la mort la vie de chacun lui reste.

3. Alors un Méchant est imputé le mal de sa vie, et au bon est imputé le bien de sa vie.

Premièrement: Chacun a une vie qui lui est propre, par conséquent distincte de la vie d’un autre; cela est connu: il existe, en effet, une variété perpétuelle, et il n’y a aucune chose qui soit la même qu’une autre; de là chacun a son propre: c’est ce que l’on voit clairement d’après les Faces des hommes, il n’existe pas de face qui soit absolument semblable à une autre, et il ne peut pas y en avoir dans toute l’éternité, parce qu’il n’y a pas deux mentals (animi) qui soient semblables, et que les faces dépendent des mentals (animi); en effet, la face est, comme on dit, le type du mental, et le mental (animus) tire de la vie son origine et sa forme. Si l’homme n’avait pas une vie qui lui fut propre, comme il a un mental (animus) et une face qui lui sont propres, il n’aurait pas après la mort une vie distincte de la vie d’un autre; et même, il n’y aurait pas non plus de ciel, car le ciel consiste en de perpétuelles variétés (ex. perpetuis aliis); sa forme est uniquement composée de variétés d’âmes et de mentals disposées dans un tel ordre, qu’elles font un et elles font un d’après l’un, dont la Vie est là dans toutes et dans chacune des variétés, comme l’Ame est dans l’homme; si cela n’était pas ainsi, le ciel serait dissipé, parce que la forme serait dissoute. L’un d’après lequel la vie est dans toutes et dans chacune des variétés, et d’après Lequel la forme a de la cohérence, est le Seigneur.

Secondement: Après la mort la vie de chacun lui reste: cela est connu dans l’Eglise d’après la Parole, et d’après ces passages dans la Parole:

« Le Fils de l’Homme doit venir, et alors il rendra à chacun selon ses œuvres. » (Matthieu 16:27)

« Je vis des livres ouverts, et tous furent jugés selon leurs œuvres. » (Apocalypse 20:12-13)

« Au jour du jugement, Dieu rendra à chacun selon ses œuvres. » (Romains 2:6; 2 Corinthiens 5:10)

Les œuvres, selon lesquelles il sera rendu à chacun, sont la vie, parce que c’est la vie qui les fait, et qu’elles sont selon la vie. Comme il m’a été donné pendant plusieurs années d’être de compagnie avec les Anges et de parler (dans le Monde des Esprits) avec ceux qui arrivent du Monde, je puis attester avec certitude que chacun y est examiné sur la qualité de sa vie, et que la vie qu’il a contractée dans le Monde lui reste à éternité; j’ai parlé avec ceux qui avaient vécu dans notre Monde il y a des siècles, et dont la vie m’était connue par l’Histoire, et j’ai reconnu qu’ils avaient une vie semblable à la description historique; j’ai appris aussi par les Anges, que la vie de qui que ce soit ne peut être changée après la mort, parce qu’elle a été organisée selon son amour et sa foi, et par suite selon ses œuvres; et que si elle était changée, l’organisation serait dissoute, ce qui ne peut jamais arriver; puis aussi, que le changement d’organisation a lieu uniquement dans le corps matériel, et n’est nullement possible dans le corps spirituel après que le corps matériel a été rejeté.

Troisièmement: Alors au Méchant est imputé le mal de sa vie, et au Bon est imputé le bien de sa vie: L’imputation du mal après la mort n’est ni une accusation, ni un blâme, ni une inculpation, ni un jugement, comme dans le Monde; mais le mal lui-même fait cela; car les méchants, d’après leur libre, se séparent d’avec les bons, parce qu’ils ne peuvent point être ensemble; les plaisirs de l’amour du mal ont en aversion les plaisirs de l’amour du bien, et les plaisirs s’exhalent de chacun, comme les odeurs s’exhalent de tout végétal sur la terre , car ils ne sont ni absorbés ni cachés par le corps matériel comme auparavant, mais ils effluent librement de leurs amours en une aura (aura) spirituelle; et comme le mal y est senti comme dans son odeur, c’est ce mal qui accuse, blâme, inculpe et juge, non devant un juge, mais devant quiconque est dans le bien; et c’est là ce qui est entendu par imputation. L’imputation du bien se fait de la même manière, ceci a lieu pour ceux qui, dans le Monde, ont reconnu que tout bien en eux est venu et vient du Seigneur, et que rien du bien ne vient d’eux: après que ceux-ci ont été préparés, ils sont mis dans les plaisirs intérieurs de leur bien, et alors il leur est ouvert un chemin pour le Ciel vers la Société où les plaisirs sont homogènes avec les leurs; cela est fait par le Seigneur.

  
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