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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #3

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3. DECISIONS DU CONCILE DE TRENTE SUR LE PECHE ORIGINEL.

(a) Adam par l’offense de prévarication a été entièrement détérioré quant au corps et à l’âme; la prévarication d’Adam a nui, non-seulement à Adam, mais encore à sa postérité; et cette prévarication a transmis dans tout le genre humain, non seulement la mort et les peines du corps, mais aussi le péché, qui est la mort de l’âme, Session 5, Ch. 1, 2.

(b) Ce péché d’Adam, qui est un par origine, et qui est transmis par propagation et non par imitation, est dans chaque homme le sien propre, et ne peut être enlevé par aucun autre moyen que par le Mérite du seul Sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a réconciliés à Dieu dans son sang, étant devenu pour nous la Justice, la Sanctification et la Rédemption, Session 5, Ch. 3.

(c) Tous les hommes, dans la prévarication d’Adam, ont perdu l’innocence, et ils sont devenus impurs, et par nature enfants de colère, Session 6, Ch. 1.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #14

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14. SUR LES MÉRITES, D’APRÈS LA FORMULE DE CONCORDE.

(a) il est faux que Nos. œuvres méritent la rémission des péchés; il est faux que les hommes soient réputés justes par la justice de la raison; et il est faux que la raison par ses propres forces puisse aimer Dieu par-dessus toutes choses, et faire la loi de Dieu, page 64.

(b) La foi ne justifie pas par cela qu’elle est elle-même une bonne œuvre et une vertu excellente, mais parce qu’elle saisit le Mérite du Christ dans la promesse de l’Evangile, pages 76, 684.

(c) La promesse de la rémission des péchés et de la justification à cause du Christ ne renferme point la condition des mérites, puisqu’elle est offerte gratuitement, page 67.

(d) L’homme pécheur devant Dieu est justifié ou absous de ses péchés, et du jugement d’une très juste damnation, et il est adopté au nombre des enfants de Dieu, sans aucun mérite de sa part, et sans aucune de ses œuvres passées, présentes ou futures, d’après une pure grâce, seulement à cause du mérite unique du Christ, qui nous est imputé à justice, page 684.

(e) Les bonnes œuvres suivent la foi, la rémission des péchés et la régénération, et ce qu’il y a en elles d’impur et d’imparfait n’est réputé ni péché, ni défaut, et cela à cause du Christ; et ainsi l’homme tout entier, tant quant à la personne que quant aux œuvres, est juste et saint et nommé tel, d’après la pure grâce et la pure miséricorde répandues, étendues et agrandies sur nous dans le Christ; c’est pourquoi nous ne pouvons-nous glorifier pour des mérites, pages 74, 92, 93, 336.

(f) Celui qui se confie dans le mérite de ses œuvres, méprise le mérite et la grâce du Christ, et cherche le chemin du ciel par ses propres forces sans le Christ, pages 16, 17, 18, 19.

(g) Si quelqu’un veut mêler les bonnes couvres à l’Article de la justification, et mériter par elles la grâce de Dieu, les œuvres d’un tel homme sont pour lui, non-seulement inutiles, mais encore pernicieuses, page 708.

(h) Sont énumérées les œuvres du Décalogue et plusieurs autres qui doivent être faites, et que Dieu embellit par des récompenses, pages 176, 198.

(i) Nous enseignons que les bonnes œuvres sont méritoires, non pas de la rémission des péchés, ni de la grâce, ni de la justification, mais des autres récompenses corporelles, comme aussi des récompenses spirituelles dans cette vie et après cette vie, parce que Paul dit:

« Chacun recevra une récompense selon son travail, et le Christ sera votre grande récompense dans les Cieux; »

et il est dit très souvent qu’il sera rendu à chacun selon ses œuvres; c’est pourquoi nous avouons que la vie éternelle est une récompense, parce que c’est une chose due à cause de la promesse, et parce que Dieu couronne ses dons, mais non à cause de Nos. mérites, pages 96, 133, 134, 135, 136, 137, 138.

(k) Lorsque les bonnes œuvres, dans ceux qui croient, sont faites pour les véritables causes et se réfèrent aux véritables fins, comme Dieu les exige des Renés, elles sont les indices du salut éternel; et Dieu le Père les accepte et les a pour agréables à cause du Christ; et il promet à ceux-là les brillantes récompenses de cette vie et de la vie future, page 708.

(l) Quoique les bonnes œuvres méritent des récompenses, cependant elles ne méritent la rémission des péchés ou la gloire de la vie éternelle, ni parce qu’elles en sont dignes, ni parce qu’elles sont convenables, pages 96, 135, 139, et suivant, et dans l’Appendice, page 174.

(m) Le Christ, au jugement dernier, doit porter une sentence sur les bonnes et sur les mauvaises œuvres, comme étant des effets propres et servant de témoignage à la foi des hommes, page 134, Appendice, page 187.

(n) Dieu récompense les bonnes œuvres, mais c’est par grâce qu’il couronne ses dons, DANS LA CONFESSION DES EGLISES BELGES.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #23

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23. Le Concile de Trente s’exprime ainsi sur la Foi justifiante:

« Le consentement perpétuel de l’Eglise Catholique a été, que la Foi est le commencement du salut humain, le fondement et la racine de toute justification, sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu et de parvenir à la société de ses enfants; »

Voir ci-dessus, N° 5 (a). Il dit aussi que la Foi vient par l’ouïe lorsqu’on écoute la Parole de Dieu, N° 4 (c). Que ce Concile Catholique Romain ait conjoint la foi et la charité, ou la foi et les bonnes œuvres, c’est ce que prouvent pleinement les passages rapportés ci-dessus, N° 4, 5, 7, 8. Mais que les Eglises Réformées, à partir de leurs Chefs, les aient séparées, en déclarant que le salvifique est dans la foi, et non en même temps dans la charité ou les œuvres, afin de rompre avec les Catholiques-Romains quant aux essentiels mêmes de l’Eglise, qui sont la Foi et la Charité, c’est ce que j’ai quelquefois entendu dire par ces Chefs mêmes, ci-dessus nommés; comme aussi, qu’ils avaient affermi cette séparation par ces principes:

« Que personne par soi-même ne peut faire le bien qui contribue au salut; ni ne peut remplir la loi; puis, de peur que par là le mérite de l’homme n’entre dans la foi. »

Que ce soit d’après ces principes, et pour cette fin, qu’ils aient séparé les biens de la charité d’avec la foi, et aussi par conséquent d’avec le salut, on le voit par les extraits de la Formule de concorde, cités ci-dessus, N° 12, parmi lesquels sont ceux-ci:

« Que la foi ne justifie pas, en tant qu’elle a été formée par la charité, comme s’expriment les Catholiques-Romans, » N° 12 (b).

« Qu’on doit rejeter la proposition que les bonnes œuvres sont nécessaires au salut, pour plusieurs motifs, et aussi parce qu’elles sont acceptées par les Papistes pour soutenir une mauvaise cause, » N° 12 (h).

« Qu’on doit avec raison rejeter le décret du Concile de Trente, que les bonnes œuvres conservent et retiennent le salut et la foi, » N° 12 (n);

Et en outre plusieurs autres. Que les Réformés cependant conjoignent la foi et la charité ensemble en un seul salvifique, avec la seule différence de la qualité des œuvres, on va le voir dans le Lemme suivant:

  
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