From Swedenborg's Works

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #3

Study this Passage

  
/ 120  
  

3. DECISIONS DU CONCILE DE TRENTE SUR LE PECHE ORIGINEL.

(a) Adam par l’offense de prévarication a été entièrement détérioré quant au corps et à l’âme; la prévarication d’Adam a nui, non-seulement à Adam, mais encore à sa postérité; et cette prévarication a transmis dans tout le genre humain, non seulement la mort et les peines du corps, mais aussi le péché, qui est la mort de l’âme, Session 5, Ch. 1, 2.

(b) Ce péché d’Adam, qui est un par origine, et qui est transmis par propagation et non par imitation, est dans chaque homme le sien propre, et ne peut être enlevé par aucun autre moyen que par le Mérite du seul Sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a réconciliés à Dieu dans son sang, étant devenu pour nous la Justice, la Sanctification et la Rédemption, Session 5, Ch. 3.

(c) Tous les hommes, dans la prévarication d’Adam, ont perdu l’innocence, et ils sont devenus impurs, et par nature enfants de colère, Session 6, Ch. 1.

  
/ 120  
  

Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

From Swedenborg's Works

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #103

Study this Passage

  
/ 120  
  

103. Si la Foi de la Nouvelle Eglise ne peut être en aucune manière avec la Foi de la précédente Eglise, c’est-à-dire, de l’Eglise d’aujourd’hui, c’est parce qu’elles ne s’accordent pas dans un seul tiers, ni même dans un seul dixième: la Foi de la précédente Eglise est décrite dans l’Apocalypse, Chap. 12, par le Dragon, et la Foi de la Nouvelle Eglise, par la Femme enveloppée du soleil, et sur la tête de laquelle était une couronne de douze étoiles, que le Dragon poursuivit, et sur laquelle il jeta de l’eau comme un fleuve, afin de l’engloutir; voir ci-dessus, Nos. 87 à 90; la Femme et le Dragon ne peuvent être ensemble dans une même Ville, ni à plus forte raison dans une même Maison, ni par conséquent dans un même Mental; et s’ils étaient ensemble, il ne pourrait se faire autrement que la Femme ne fut continuellement exposée à la colère et à la fureur du Dragon, et à la crainte qu’il ne dévorât son fils; car il est dit dans l’Apocalypse, Chap. 12, que le Dragon se tint devant la Femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, et que la Femme, après qu’elle eut enfanté, s’enfuit dans le désert, Vers. 1, 4, 6, 14 à 17. La foi de la précédente Eglise est une foi de nuit, car la raison humaine n’en perçoit rien, aussi est-il dit que l’entendement doit être soumis à l’obéissance de la foi; bien plus, on ne sait pas si cette foi est dans l’homme ou hors de lui, puisqu’en elle il n’entre rien de la volonté ni de la raison de l’homme, et qu’il n’y entre même ni charité, ni bonnes œuvres, ni pénitence, ni loi du Décalogue, ni plusieurs autres choses qui existent réellement dans le mental de l’homme; que cela soit ainsi, on le voit ci-dessus, Nos. 79, 80, 96, 97, 98: mais la Foi de la Nouvelle Eglise contracte une alliance conjugale et se conjoint avec toutes ces choses, et comme elle est ainsi dans la chaleur du ciel, elle est aussi dans la lumière du ciel, c’est une foi de lumière; or, la foi de nuit et la foi de lumière ne peuvent être ensemble que comme un Hibou et une Colombe dans un même nid; en effet, si un Hibou et une Colombe déposaient leurs œufs dans un même nid, lorsqu’après l’incubation les petits seraient éclos, le Hibou déchirerait les petits de la Colombe et les donnerait en pâture aux siens car le Hibou est un oiseau vorace. Si la Foi de la précédente Eglise et la Foi de la Nouvelle Eglise ne peuvent être ensemble, c’est aussi parce qu’elles sont hétérogènes, car la Foi de la précédente Eglise nait de l’idée de Trois Cieux; voir ci-dessus, Nos. 30 à 38; au contraire, la Foi de la Nouvelle Eglise nait de l’idée d’un seul Dieu; et comme de là il y a entre elles hétérogénéité, on ne pourrait éviter, si elles étaient ensemble, qu’il ne se fit une telle collision et un tel conflit, que tout ce qui appartient à l’Eglise serait détruit, c’est-à-dire que dans les choses spirituelles l’homme tomberait ou en délire ou en défaillance, au point qu’il saurait à peine ce que c’est que l’Eglise ou s’il existe une Eglise. il résulte de tout cela que ceux qui ont confirmé chez eux la Foi de la vieille Eglise ne peuvent embrasser la Foi de la Nouvelle Eglise qu’au péril de leur vie spirituelle, à moins qu’auparavant ils n’aient en détail improuvé et par conséquent extirpé la foi précédente avec ses fœtus ou ses œufs, c’est-à-dire, ses dogmes; quels sont ces dogmes, on l’a montré dans ce qui précède, principalement Nos. 64 à 69.

  
/ 120  
  

Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

From Swedenborg's Works

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #69

Study this Passage

  
/ 120  
  

69. Que l’homme dans la conversion soit comme un tronc d’arbre, la Foi de l’Eglise d’aujourd’hui le reconnait pleinement comme son propre fœtus par ces Propositions:

L’homme est dans une impuissance complète dans les choses spirituelles, N° 15 (a) (b) (c).

Dans la Conversion il est comme un tronc d’arbre, une pierre, et une statue, et il ne peut pas même se rendre propre ni s’appliquer à recevoir la grâce, et il est comme ce qui n’a l’usage d’aucun sens, N° 15 (c) (d).

L’homme a seulement la puissance locomotive pour se rendre aux Assemblées, où il peut entendre la Parole et l’Evangile, No 15 (e).

Mais l’homme rené par la vertu de l’Esprit Saint, coopère d’une certaine manière d’après de nouvelles forces et de nouveaux dons, N° 15 (k) outre plusieurs autres Propositions. Que l’homme soit dit tel quand il se convertit et fait pénitence des mauvaises œuvres, c’est aussi un fœtus sorti du même œuf ou du même utérus, c’est-à-dire, de la foi seule justifiante, dans le but que les œuvres de l’homme fussent entièrement bannies, et de peur qu’elles ne se conjoignissent à la foi par le plus petit contact. Mais comme ces Propositions sur la conversion et la pénitence de l’homme répugnent à la commune perception de tous les hommes, on y ajoute celle-ci:

«II y a une grande différence entre les hommes baptisés et ceux qui ne le sont pas, car il est conforme à la doctrine de Paul, que tous ceux qui ont été baptisés ont revêtu le Christ, et sont véritablement renés; ceux-ci ont déjà l’arbitre rendu libre, de là, non-seulement ils écoutent la Parole de Dieu, mais encore ils peuvent y donner leur assentiment et s’y attacher par la foi, »

No 15 (m), et dans la FORMULE DE CONCORDE, page 675. J’en appelle, aux hommes sages, afin qu’ils examinent si cette Proposition est d’accord en une manière quelconque avec les précédentes, et s’il n’y a pas contradiction, lorsqu’on dit que tout Chrétien dans l’état de conversion est comme un tronc d’arbre et comme une pierre, au point qu’il ne peut pas même se rendre propre à recevoir la grâce, quand cependant tout Chrétien est baptisé, et que d’après le baptême il porte avec soi de pouvoir, non seulement écouter la Parole de Dieu, mais encore y donner son assentiment et s’y attacher par la foi; l’assimilation de l’homme Chrétien à un tronc d’arbre et à une pierre doit donc être bannie par les Eglises dans l’univers Chrétien, et elle doit être dissipée, comme le météore vu en songe par un homme est dissipé au réveil: est-il même quelque chose qui répugne davantage à la raison? Mais pour donner un éclaircissement sur la manière dont la Nouvelle Eglise enseigne la Conversion de l’homme, je vais transcrire ici un passage tiré d’un Mémorable de L’Apocalypse Révélée: Qui ne voit que chaque homme a le libre de penser à Dieu et de n’y pas penser; et qu’ainsi chacun a le libre dans les choses spirituelles de même que dans les choses civiles et morales? le Seigneur donne continuellement ce libre à tous les hommes; aussi l’homme devient-il responsable et coupable selon ce qu’il pense; l’homme est homme parce qu’il peut penser à Dieu, et la bête est bête parce qu’elle ne le peut pas; c’est pour cela que l’homme se peut réformer et régénérer comme par lui-même, pourvu qu’il reconnaisse de cœur que c’est par le Seigneur; tout homme qui fait pénitence et croit au Seigneur est réformé et régénéré; l’homme doit faire l’un et l’autre comme par lui-même; et faire comme par soi-même, c’est aussi faire par le Seigneur, parce que le Seigneur donne de vouloir et de pouvoir, et n’enlève jamais cela à personne. il est vrai que l’homme ne peut nullement y contribuer, pas même en la moindre chose; cependant il n’a pas été créé statue, mais il a été créé homme pour faire cela par le Seigneur comme par lui-même; c’est là l’unique réciproque de l’amour et de la foi, et ainsi l’unique réciproque de conjonction, que le Seigneur veut absolument que l’homme accomplisse envers Lui; en un mot, faites par vous-mêmes, et croyez que c’est par le Seigneur, de cette manière vous faites comme par vous-mêmes. Toutefois, faire ainsi n’a pas été donné à l’homme par création, car faire par soi-même appartient au Seigneur Seul, mais cela est donné continuellement; et alors autant l’homme fait le bien et apprend le vrai comme par lui-même, autant il est un ange du Ciel; mais autant il fait le mal et par suite confirme le faux, ce qui aussi est comme par lui-même, autant il est un esprit de l’enfer; que cela aussi soit comme par lui-même, on le voit en ce que, dans ses prières, il demande à être préservé du diable, de peur qu’il ne séduise et ne porte au mal: quiconque croit qu’il agit par soi-même, soit qu’il fasse le bien soit qu’il fasse le mal, devient coupable; mais celui qui croit qu’il agit comme par soi-même ne devient pas coupable: car tout ce que l’homme croit qu’il fait par lui-même, il se l’approprie; si c’est le bien, il se l’approprie et le rend sien, lorsque cependant il appartient à Dieu et précède de Dieu; si c’est le mal, il se l’approprie également et le rend sien, lorsque cependant il appartient au diable et provient du diable ».

Qu’on ait tiré de la Doctrine de la justification par la foi seule plusieurs autres fœtus, même sur les Sacrements du Baptême et de la Sainte Cène, quant aux principes de la raison touchant le fruit qu’on en obtient; comme aussi sur la Personne du Christ; et que les Hérésies depuis les premiers siècles jusqu’à ce jour n’aient point eu d’autre source que la Doctrine fondée sur l’idée de trois Dieux ce n’est pas dans cet Abrégé qu’il convient de le démontrer, mais cela sera exposé de nouveau et démontré dans l’ouvrage même.

  
/ 120  
  

Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.