25. Que les Chefs de la Réforme, bien qu’ils aient séparé la foi et la charité, les aient cependant adjointes, et enfin conjointes, mais ne veuillent pas qu’elles soient un ou forment un salvifique simultané. C’est ce qu’on voit par leurs Livres, par leurs Sermons et par leurs Discours; car après qu’ils les ont séparées, ils les conjoignent, et même ils expriment la conjonction par des paroles expresses et non susceptibles d’un double sens, à savoir, par celles-ci: Que la Foi après la justification n’est jamais seule sans avoir avec elle la charité ou les bonnes œuvres, et que, s’il en est autrement, la foi est non vivante, mais morte; voir ci-dessus, N° 13 (o) (p) (q) (r) (y) (bb). Et même que les bonnes œuvres suivent nécessairement la foi, N° 13 (x) (y) (z), Et enfin que le René par les nouvelles forces et les nouveaux dons coopère avec l’Esprit Saint, N° 13 (aa). Que des choses absolument semblables soient enseignées par les Catholiques-Romains, c’est ce qu’on voit clairement par les passages extraits du Concile de Trente, N°4, 5, 6, 7, 8.
Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #6
6. SUR LE LIBRE ARBITRE.
(a) Le Libre Arbitre n’a été nullement détruit par le péché d’Adam, quoiqu’il ait été atténué et diminue en forces, Session 6, Ch. 1.
(b) Si quelqu’un dit que le Libre arbitre de l’homme, mu et excité par Dieu, ne coopère en rien en donnant son assentiment à Dieu qui l’excite et l’appelle, pour qu’il se dispose et prépare à obtenir la grâce de la justification, et qu’il ne peut refuser son assentiment, s’il le veut, mais que semblable à quelque chose d’inanimé, il ne fait absolument rien et est purement passif, qu’il soit anathème, Session 6. Can. 4.


