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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #1

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Résumés en exposition de la doctrine de l’Église Nouvelle, qui doit être compris par la Nouvelle Jérusalem dans l’Apocalypse 1. Après avoir publié dans l’espace de peu d’années quelques Ouvrages et quelques Opuscules sur la NOUVELLE JERUSALEM, par laquelle est entendue la Nouvelle Eglise qui doit être instaurée par le Seigneur, et après que l’Apocalypse eut été révélée, je formai le dessein de mettre au jour la Doctrine de cette Eglise dans sa plénitude, ainsi la doctrine entière; mais, comme c’est un travail qui exigera quelques années, j’ai pris la résolution d’en présenter une sorte d’Esquisse (Sciagraphie), afin qu’on ait d’abord une idée générale de cette Eglise et de sa Doctrine, puisque, quand les notions communes précèdent toutes les choses, en général et en particulier, qui sont comprises dans leur étendue, apparaissent ensuite dans la lumière, car elles entrent dans les notions communes comme des homogènes dans leurs réceptacles. Toutefois, cet Abrégé n’est pas soumis aux jugements pour la discussion, mais il est seulement communiqué pour la connaissance du sujet, attendu que tout le contenu en sera pleinement démontré dans l’ouvrage même. 1 Mais comme il sera, dans la suite, traité des Discordances entre les dogmes de l’Eglise d’aujourd’hui et ceux de la Nouvelle Eglise je vais d’abord présenter les Doctrinaux d’aujourd’hui sur la Justification.

Footnotes:

1. Swedenborg, né en 1686, était dans sa quatre-vingt-deuxième année 1769 quand il publia cet Abrégé. L’Ouvrage dont il est ici parle, à savoir LA VRAIE RELIGION CHRETIENNE, contenant la Théologie Universelle de la Nouvelle Eglise, a été mis sous la presse environ deux ans après; Swedenborg était alors dans sa quatre-vingt-quatrième année, et il quitta notre monde au commencement de 1772, peu de temps après la publication de cet important Traité.

  
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Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #78

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78. Dans la Parole prophétique il est dit du Soleil, de la Lune et des Etoiles, des choses semblables à celles qui sont ici dans Matthieu 24:29.

Par exemple, dans Esaïe:

« Voici, le jour de Jéhovah vient, cruel; les étoiles des deux et leurs constellation n’éclaireront point de leur lumière, obscurci sera le soleil à son lever, et la lumière ne fera point briller sa lueur. »(Ésaïe 13:9-10)

Dans Ézéchiel:

« Je couvrirai, quand je t’aurai éteint, les Cieux, et j’assombrirai leurs étoiles; le soleil d’une nuée je couvrirai, et la lune ne fera point luire sa lueur, et je répandrai des ténèbres sur ta terre. » (Ézéchiel 32:7-8)

Dans Joël:

«Il vient, le jour de Jéhovah, jour de ténèbres; le soleil et la lune ont été assombris, et les étoiles ont retiré leur splendeur. » (Joël 2:1-2, 10)

Dans le même:

« Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que vienne le jour grand de Jéhovah. ». (Joël 2:31)

« Proche est le jour de Jéhovah dans la vallée de la décision; le soleil et la lune ont été assombris. » (Joël 3:14-15)

Dans l’Apocalypse:

« Le quatrième Ange sonna de la trompette, et fut frappée la troisième partie du soleil, et la troisième partie de la lune et la troisième partie des étoiles, et le jour fut privé de lumière dans sa troisième partie. » (Apocalypse 8:12) et ailleurs:

« Le soleil devint noir comme un sac de poil, et la lune devint comme du sang. »(Apocalypse 6:12)

Dans tous ces passages il s’agit du dernier temps de l’Eglise Juive, quand le Seigneur vint dans le Monde; il en est de même ici dans Matthieu et dans l’Apocalypse, mais à l’égard du dernier temps de l’Eglise Chrétienne, quand le Seigneur doit venir de nouveau, mais dans la Parole, laquelle est Lui-Même, et dans laquelle il est Lui-Même; c’est pourquoi, immédiatement après ces paroles, (Matthieu 24:29), se trouvent celles-ci:

« Et alors apparaitra le signer du Fils de l’homme venant dans les nuées des cieux. » (Matthieu 24:30).

Dans ces passages, par le Soleil il est entendu l’Amour, par la Lune la Foi, par les Etoiles les connaissances du bien et du vrai, et par les puissances des Cieux ces trois choses comme soutiens et fondements des Cieux où sont les Anges, et des Eglises ou sont les hommes; par ces paroles, réunies en un seul sens, il est donc entendu que dans l’Eglise Chrétienne, au dernier temps, quand sa fin est proche, il ne reste ni Amour, ni Foi, ni connaissances du bien et du vrai. Que le Soleil signifie l’amour, cela a été montré dans L’Apocalypse Révélée 53, 54, 413, 796, 831, 961; et la Lune la foi, L’Apocalypse Révélée 53, 332, 413, 423, 533; et les Etoiles les connaissances du bien et du vrai, L’Apocalypse Révélée 51, 74, 333, 408, 419, 954.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #59

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59. La Proposition que l’Entendement doit être soumis à l’obéissance de la foi, est comme une affiche placée devant les Dogmes de l’Eglise d’aujourd’hui, pour indiquer que les intérieurs sont des choses mystiques ou des arcanes, qui, en raison de leur transcendance, ne peuvent ni influer dans la région supérieure de l’entendement, ni être perçue; voir N° 54. Ceux des Ministres de l’Eglise, qui ambitionnent de s’élever par une réputation de Sagesse et de passer pour des oracles dans les choses Spirituelles, s’imprègnent et se pénètrent, dans les universités, principalement de ces choses qui sont au-dessus de la conception des autres, et cela avec avidité et néanmoins difficilement; et comme par cette étude ils sont réputés Sages, et que ceux qui sont devenus illustres et opulents par ces précieuses obscurités, sont décorés du bonnet doctoral ou du manteau épiscopal, ils n’agitent dans les idées de leur pensée, et n’enseignent dans leur chaire que des choses mystiques sur la Justification par la foi seule, et sur les bonnes œuvres comme suivantes de la foi; et, d’après leur érudition sur ces deux points c’est avec une adresse merveilleuse que tantôt ils les séparent, tantôt ils les conjoignent; c’est, par comparaison, comme s’ils tenaient dans une main la foi nue, et dans l’autre les œuvres de la charité, et que tantôt étendant les bras, ils les séparassent, et, tantôt appliquant l’une des mains sur l’autre, ils les conjoignissent. Mais des exemples vont illustrer cela: ils enseignent que les bonnes œuvres ne sont pas nécessaires au salut, parce que si elles sont faites par l’homme elles sont méritoires; et, en même temps aussi, qu’elles suivent nécessairement la foi qui pour eux est un avec le salut. Ils enseignent que la foi sans les bonnes œuvres, comme vivante, justifie; et, en même temps aussi, que la foi sans les bonnes œuvres, comme morte, ne justifie point. Ils enseignent que la foi n’est ni conservée ni retenue par les bonnes œuvres; et, en même temps, que ces œuvres procèdent de la foi, comme les fruits procèdent de l’arbre, comme la lumière précède du soleil, comme la chaleur précède du feu. Ils enseignent que les bonnes œuvres adjointes complètent la foi; et, en même temps, que ces œuvres conjointes comme par un mariage ou en une seule forme privent entièrement la foi de son essence qui porte le salut. Ils enseignent que le Chrétien n’est point sous la loi; et, en même temps, qu’il est dans les exercices quotidiens de la loi. Ils enseignent que si les bonnes œuvres sont mêlées à la rémission des péchés, à la Justification, à la régénération, à la vivification, à la salvation, elles sont dommageables, mais que si elles n’y sont point mêlées, elles sont profitables. Ils enseignent que Dieu couronne ses dons, qui sont les bonnes œuvres, par des récompenses, même spirituelles, mais non par le salut ni par la vie éternelle, parce qu’il couronne la foi par ceux-ci sans celles-là. Ils enseignent que cette foi est comme une Reine qui marche avec pompe ayant derrière elle les bonnes œuvres comme suivantes, mais que si celles-ci se conjoignent à elle en face et lui donnent un baiser, elle est chassée du trône et appelée courtisane. Surtout, lorsqu’ils enseignent la foi et en même temps les bonnes œuvres, ils considèrent le mérite d’un côté et le non-mérite de l’autre, et ils choisissent leurs termes et les arrangent de manière à former deux sens, l’un pour les laïques et l’autre pour le clergé, pour les laïques afin que la nudité de la foi ne se montre pas, et pour le clergé afin qu’elle se montre. Examine si quelqu’un, en écoutant un pareil enseignement, peut puiser quelque chose de la Doctrine qui conduit au salut; est-ce qu’il ne devient pas aveugle en présence des contradictions que cet enseignement renferme, et ensuite ne palpe-t-il pas les objets du salut comme un homme qui marche la nuit? Est-il quelqu’un qui sache s’il a quelque foi d’après les œuvres comme témoignages, et s’il lui est avantageux de les faire d’après la crainte du mérite ou de les omettre d’après la crainte de perdre la foi? Mais, mon ami, soustrais-toi à un tel enseignement, fuis les maux comme péchés, fais les biens, crois au Seigneur, et la Justification qui sauve te sera donnée.

  
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