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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #1

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Résumés en exposition de la doctrine de l’Église Nouvelle, qui doit être compris par la Nouvelle Jérusalem dans l’Apocalypse 1. Après avoir publié dans l’espace de peu d’années quelques Ouvrages et quelques Opuscules sur la NOUVELLE JERUSALEM, par laquelle est entendue la Nouvelle Eglise qui doit être instaurée par le Seigneur, et après que l’Apocalypse eut été révélée, je formai le dessein de mettre au jour la Doctrine de cette Eglise dans sa plénitude, ainsi la doctrine entière; mais, comme c’est un travail qui exigera quelques années, j’ai pris la résolution d’en présenter une sorte d’Esquisse (Sciagraphie), afin qu’on ait d’abord une idée générale de cette Eglise et de sa Doctrine, puisque, quand les notions communes précèdent toutes les choses, en général et en particulier, qui sont comprises dans leur étendue, apparaissent ensuite dans la lumière, car elles entrent dans les notions communes comme des homogènes dans leurs réceptacles. Toutefois, cet Abrégé n’est pas soumis aux jugements pour la discussion, mais il est seulement communiqué pour la connaissance du sujet, attendu que tout le contenu en sera pleinement démontré dans l’ouvrage même. 1 Mais comme il sera, dans la suite, traité des Discordances entre les dogmes de l’Eglise d’aujourd’hui et ceux de la Nouvelle Eglise je vais d’abord présenter les Doctrinaux d’aujourd’hui sur la Justification.

Footnotes:

1. Swedenborg, né en 1686, était dans sa quatre-vingt-deuxième année 1769 quand il publia cet Abrégé. L’Ouvrage dont il est ici parle, à savoir LA VRAIE RELIGION CHRETIENNE, contenant la Théologie Universelle de la Nouvelle Eglise, a été mis sous la presse environ deux ans après; Swedenborg était alors dans sa quatre-vingt-quatrième année, et il quitta notre monde au commencement de 1772, peu de temps après la publication de cet important Traité.

  
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Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #106

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106. Que les Prélats et les Chefs de l’Eglise Romaine, quand ils sont inaugurés au Ministère, jurent sur les décrets du concile de trente, on le voit par la Bulle du Pontife Romain Pie IV, donnée aux ides de novembre 1564, touchant la forme du serment de profession de foi; on y lit:

« Je crois d’une ferme foi et je professe tout ce qui, en général et en particulier, est contenu dans le Symbole de foi, dont se sert la Sainte Eglise Romaine; et je reçois sans aucun doute ce qui a été transmis et déclaré dans les Saints Canons et dans les Conciles œcuméniques et PRINCIPALEMENT PAR LE TRÈS-SAINT CONCILE DE TRENTE; ainsi, que Dieu me soit en aide. » Qu’ils s’engagent aussi par serment à croire et à professer ce que le Concile de Trente a décrété sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi en l’imputation, on le voit par ces paroles dans la même Bulle:

« J’embrasse et reçois tout ce qui, en général et en particulier, a été résolu et déclaré sur le Péché originel et sur la Justification dans le Très-Saint Concile de Trente; » quels sont ces dogmes, on peut le voir ci-dessus, Nos. 3, 4, 5, 6, 7, 8, d’après les Extraits de ce Concile. De ces dogmes posés comme Principes dans ce Concile ont été tirées ces conséquences, à savoir: «1- Que les Catholiques-Romains avant la Réforme ont enseigné absolument les mêmes choses que les Réformés après, sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi en cette imputation, avec la seule différence qu’ils ont conjoint la même Foi avec la Charité et les Bonnes œuvres, — ci-dessus, Nos. 19, 20. — 2- Que les Chefs de la Réforme, Luther, Melanchthon et Calvin, ont retenu tous les Dogmes sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi, tels qu’ils étaient alors et avaient été chez les Catholiques-Romains, mais qu’ils ont séparé la charité et les bonnes œuvres d’avec cette foi, et déclaré qu’elles n’étaient point salvifiques, afin de rompre avec les Catholiques-Romains quant aux Essentiels mêmes de l’Eglise, qui sont la Foi et la Charité, » — ci-dessus, N°s 21, 22, 23. — 3- Que cependant les Chefs de la réforme ont adjoint à leur foi les bonnes œuvres, et les ont aussi conjointes, mais dans l’homme comme dans un sujet passif tandis que les Catholiques-Romains les conjoignent dans l’homme comme dans un sujet actif; et que cependant entre les uns et les autres il y a, par le fait, conformité quant à la foi, quant aux œuvres, et quant aux mérites; — voir ci-dessus, Nos. 24 à 29. D’après ce qui a été montré, il est même évident que cette foi est la foi que l’on affirme par serment chez les Catholiques-Romains de même que chez les Réformés.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #76

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76. Il a été question de cette affliction, ou de l’infestation du vrai par les faux, dans sept chapitres de l’Apocalypse; c’est elle qui est entendue par le Cheval noir et par le Cheval pâle, qui sortirent du Livre dont l’Agneau ouvrit les Sceaux, (Apocalypse 6:5-8) par la Bête montant de l’abime, qui fit la guerre contre les deux témoins et les tua, (Apocalypse 11:7) et suivants. Par le Dragon qui se tint devant la Femme qui allait enfanter afin de dévorer l’enfant, et qui la poursuivit dans le désert, et y jeta, de sa bouche, de l’eau comme un fleuve, afin de l’engloutir, Apocalypse 12 par la Bête montant de la mer, qui était semblable par le corps à un léopard, par les pieds à un ours, et par la bouche à un lion, (Apocalypse 13:2) par les trois Esprits semblables à des grenouilles, lesquels sortirent de la bouche du dragon, de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, (Apocalypse 16:13) et en outre par ces expressions qu’après que les sept Anges eurent versé les fioles de la colère de Dieu, dans lesquelles étaient les sept dernières plaies, sur la terre, dans la mer, dans les fleuves et dans les sources des eaux, sur le soleil, sur le trône de la bête, sur l’Euphrate, et enfin dans l’air, il y eut un tremblement de terre grand, tel qu’il n’y en avait point eu depuis que des hommes ont été sur la terre, (Apocalypse 16);

Le tremblement de terre signifie le renversement de l’Eglise, qui a lieu par les faux et par les falsifications du vrai. Semblables choses sont entendues par ces paroles:

« L’Ange lança sa faux, et il vendangea la vigne de la terre, et il jeta dans le grand pressoir de la colère de Dieu; et fut foulé le pressoir, et il sortit du pressoir du sang jusqu’aux freins des chevaux à mille six cents stades, » (Apocalypse 14:19-20) le sang signifie le vrai falsifié; elles sont en outre entendues par plusieurs autres expressions dans ces sept Chapitres; on peut voir, si l’on veut, les Explications, et les Mémorables placés après ces chapitres, dans L’Apocalypse Révélée.

  
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