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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #4

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4. SUR LA JUSTIFICATION.

(a) Le Père Céleste, le Père des miséricordes, a envoyé aux hommes le Christ Jésus, son Fils, quand l’heureuse plénitude du temps fut arrivée, non-seulement aux Juifs qui étaient sous la loi, mais aussi aux Gentils qui ne suivaient pas la justice, afin qu’ils se missent en possession de la justice, et que tous reçussent l’adoption de fils. Dieu a proposé ce Propitiateur par la foi en son sang pour les péchés, non seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du Monde entier, Session 6, Ch. 2.

(b) Cependant tous ne reçoivent pas le bénéfice de Sa mort, mais seulement ceux à qui le Mérite de Sa passion est communiqué; ainsi, à moins qu’on ne renaisse en Christ on ne peut nullement être justifié, Session 6, Ch. 3.

(c) Le principe de la Justification doit être tiré de la grâce de Dieu venant en outre par Jésus-Christ, c’est-à-dire, de sa vocation, Session 6, Ch. 5.

(d) Les hommes sont disposés à la justice, lorsque, excités par la grâce Divine, recevant la foi par l’ouïe, ils sont librement mus en Dieu, croyant vrai tout ce qui a été Divinement révélé et promis, et principalement ce point, que Dieu justifie l’impie par Sa grâce, par la Rédemption qui est en Jésus-Christ, et lorsque se comprenant pécheurs d’après la crainte de la justice Divine, crainte dont ils sont utilement frappés, si sont élevés à l’espérance, se confiant sur ce que Dieu leur sera propice à cause du Christ, Session 6, Ch. 6.

(e) Cette disposition et cette préparation sont suivies de la Justification elle-même, qui est, non pas la seule rémission des péchés, mais aussi la sanctification et la rénovation de l’homme intérieur par la réception de la grâce et des dons, par suite desquels l’homme d’injuste devient juste, et d’ennemi ami, pour être selon son espérance héritier de la vie éternelle, Session 6, Ch. 7.

(f) La Cause finale de la Justification est la gloire de Dieu et du Christ, et la vie éternelle. La Cause efficiente est Dieu qui purifie et sanctifie gratuitement. La Cause méritoire est le Bien-Aimé Fils Unique de Dieu, notre Seigneur Jésus Christ, qui, lorsque nous étions ennemis, dans l’excessive Charité dont il nous a aimés, nous a mérité la justification par sa très-sainte passion sur le bois de la croix, et a satisfait Dieu le Père pour nous. La Cause instrumentale est le Sacrement du baptême, qui est le sacrement de la foi, sans laquelle personne ne peut obtenir la justification. La Cause formelle unique est la justice de Dieu, non celle par laquelle il est juste lui-même, mais celle par laquelle il nous fait justes, c’est-à-dire, celle dont il nous gratifie et par laquelle nous sommes renouvelés par l’esprit de notre mental; et non seulement nous sommes réputés justes, mais nous en avons vraiment le nom et nous le sommes réellement, chacun selon sa mesure que l’Esprit Saint lui repartit comme il veut, Session 6, Ch. 7, §2.

(g) La Justification est la translation de cet état, dans lequel l’homme nait enfant du premier Adam, dans l’état de grâce et dans l’adoption des enfants de Dieu par le Second Adam notre Sauveur Jésus Christ, Session 6, Ch. 4.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #12

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12. SUR LA JUSTIFICATION PAR LA FOI SANS LES ŒUVRES DE LA LOI, DOCTRINAUX PARTICULIER D’APRÈS LA FORMULE DE CONCORDE.

(a) La foi est imputée à justice sans les œuvres, à cause du Mérite du Christ, dont la foi s’empare, pages 78, 79, 80, 584, 689.

(b) La Charité suit la Foi qui justifie, mais la foi ne justifie pas, en tant qu’elle a été formée par la charité, comme s’expriment les Catholiques-Romains, pages 81, 89, 94, 117, 688, 691, et dans l’Appendice, page 169.

(c) Ni la contrition qui précède, ni la rénovation et la sanctification qui suivent, ni les bonnes œuvres alors, ne concernent l’affaire de la justice de la foi, pages 688, 689.

(d) C’est une folie de s’imaginer que les œuvres de la Seconde Table du Décalogue justifient devant Dieu, car par cette seconde Table nous agissons avec les hommes, et non proprement avec Dieu, et dans la justification on doit agir avec Dieu et apaiser sa colère, page 102.

(e) Si donc quelqu’un croit obtenir la rémission des péchés, parce qu’il a la charité, il fait injure au Christ, parce que c’est une confiance impie et vaine de la propre justice, pages 87, 89.

(f) Les bonnes œuvres doivent être entièrement exclues, quand il s’agit de la justification et de la vie éternelle, page 589.

(g) Les bonnes œuvres ne sont point nécessaires comme cause méritoire du salut, et n’entrent point dans l’acte de la justification, pages 589, 590, 702, 704, et dans l’Appendice, page 173.

(h) On doit rejeter la proposition que les bonnes œuvres sont nécessaires au salut, parce que cela ôte la consolation de l’Evangile, fournit une occasion de douter de la grâce de Dieu, donne une opinion de la propre justice, et parce que les œuvres sont acceptées par les Papistes pour soutenir une mauvaise cause, page 704.

(i) Cette phrase, que les bonnes œuvres sont nécessaires au salut, est rejetée et condamnée, page 591.

(k) Les phrases concernant les bonnes œuvres nécessaires au salut doivent, non pas être enseignées ni soutenues, mais plutôt être condamnées et rejetées comme fausses par les Eglises, page 705.

(l) Les œuvres qui ne partent point de la vraie foi sont en réalité des péchés devant Dieu, c’est-à-dire, ont été souillées de péchés, puisqu’un mauvais arbre ne peut porter de bons fruits, page 700.

(m) La foi et le salut ne sont ni conservés ni retenus par les bonnes œuvres, parce qu’elles sont seulement des témoignages que l’Esprit Saint est présent et habite en nous, pag, 590, 705, et dans l’Appendice, page 174.

(n) On doit avec raison rejeter le décret du Concile de Trente, que les bonnes œuvres conservent le salut, ou que la justice de la foi qu’on a saisie, ou la foi elle-même, est retenue et conservée par Nos. œuvres ou en totalité ou du moins en partie, page 707.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #103

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103. Si la Foi de la Nouvelle Eglise ne peut être en aucune manière avec la Foi de la précédente Eglise, c’est-à-dire, de l’Eglise d’aujourd’hui, c’est parce qu’elles ne s’accordent pas dans un seul tiers, ni même dans un seul dixième: la Foi de la précédente Eglise est décrite dans l’Apocalypse, Chap. 12, par le Dragon, et la Foi de la Nouvelle Eglise, par la Femme enveloppée du soleil, et sur la tête de laquelle était une couronne de douze étoiles, que le Dragon poursuivit, et sur laquelle il jeta de l’eau comme un fleuve, afin de l’engloutir; voir ci-dessus, Nos. 87 à 90; la Femme et le Dragon ne peuvent être ensemble dans une même Ville, ni à plus forte raison dans une même Maison, ni par conséquent dans un même Mental; et s’ils étaient ensemble, il ne pourrait se faire autrement que la Femme ne fut continuellement exposée à la colère et à la fureur du Dragon, et à la crainte qu’il ne dévorât son fils; car il est dit dans l’Apocalypse, Chap. 12, que le Dragon se tint devant la Femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, et que la Femme, après qu’elle eut enfanté, s’enfuit dans le désert, Vers. 1, 4, 6, 14 à 17. La foi de la précédente Eglise est une foi de nuit, car la raison humaine n’en perçoit rien, aussi est-il dit que l’entendement doit être soumis à l’obéissance de la foi; bien plus, on ne sait pas si cette foi est dans l’homme ou hors de lui, puisqu’en elle il n’entre rien de la volonté ni de la raison de l’homme, et qu’il n’y entre même ni charité, ni bonnes œuvres, ni pénitence, ni loi du Décalogue, ni plusieurs autres choses qui existent réellement dans le mental de l’homme; que cela soit ainsi, on le voit ci-dessus, Nos. 79, 80, 96, 97, 98: mais la Foi de la Nouvelle Eglise contracte une alliance conjugale et se conjoint avec toutes ces choses, et comme elle est ainsi dans la chaleur du ciel, elle est aussi dans la lumière du ciel, c’est une foi de lumière; or, la foi de nuit et la foi de lumière ne peuvent être ensemble que comme un Hibou et une Colombe dans un même nid; en effet, si un Hibou et une Colombe déposaient leurs œufs dans un même nid, lorsqu’après l’incubation les petits seraient éclos, le Hibou déchirerait les petits de la Colombe et les donnerait en pâture aux siens car le Hibou est un oiseau vorace. Si la Foi de la précédente Eglise et la Foi de la Nouvelle Eglise ne peuvent être ensemble, c’est aussi parce qu’elles sont hétérogènes, car la Foi de la précédente Eglise nait de l’idée de Trois Cieux; voir ci-dessus, Nos. 30 à 38; au contraire, la Foi de la Nouvelle Eglise nait de l’idée d’un seul Dieu; et comme de là il y a entre elles hétérogénéité, on ne pourrait éviter, si elles étaient ensemble, qu’il ne se fit une telle collision et un tel conflit, que tout ce qui appartient à l’Eglise serait détruit, c’est-à-dire que dans les choses spirituelles l’homme tomberait ou en délire ou en défaillance, au point qu’il saurait à peine ce que c’est que l’Eglise ou s’il existe une Eglise. il résulte de tout cela que ceux qui ont confirmé chez eux la Foi de la vieille Eglise ne peuvent embrasser la Foi de la Nouvelle Eglise qu’au péril de leur vie spirituelle, à moins qu’auparavant ils n’aient en détail improuvé et par conséquent extirpé la foi précédente avec ses fœtus ou ses œufs, c’est-à-dire, ses dogmes; quels sont ces dogmes, on l’a montré dans ce qui précède, principalement Nos. 64 à 69.

  
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