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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #3

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3. DECISIONS DU CONCILE DE TRENTE SUR LE PECHE ORIGINEL.

(a) Adam par l’offense de prévarication a été entièrement détérioré quant au corps et à l’âme; la prévarication d’Adam a nui, non-seulement à Adam, mais encore à sa postérité; et cette prévarication a transmis dans tout le genre humain, non seulement la mort et les peines du corps, mais aussi le péché, qui est la mort de l’âme, Session 5, Ch. 1, 2.

(b) Ce péché d’Adam, qui est un par origine, et qui est transmis par propagation et non par imitation, est dans chaque homme le sien propre, et ne peut être enlevé par aucun autre moyen que par le Mérite du seul Sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a réconciliés à Dieu dans son sang, étant devenu pour nous la Justice, la Sanctification et la Rédemption, Session 5, Ch. 3.

(c) Tous les hommes, dans la prévarication d’Adam, ont perdu l’innocence, et ils sont devenus impurs, et par nature enfants de colère, Session 6, Ch. 1.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #115

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115. Voici le second Mémorable: Un Ange me dit un jour:

« Veux-tu -voir clairement ce que c’est que la Foi et la Charité, par conséquent ce que c’est que la Foi séparée de la Charité, et ce que c’est que la Foi conjointe à la Charité? Et je le démontrerai à l’œil. »

Je répondis:

«Montre. »

Et il dit:

« Au lieu de penser à la Foi et à la charité, pense à la Lumière et à la Chaleur, et tu verras clairement; car la Foi dans son essence est la Vérité qui appartient à la Sagesse, et la Charité dans son essence est l’Affection qui appartient à l’Amour; or, la Vérité de la Sagesse dans le Ciel est Lumière, et l’Affection de l’Amour dans le Ciel est Chaleur; la Lumière et la Chaleur, dans lesquelles sont les Anges, ne sont pas autre chose: de là tu peux voir clairement ce que c’est que la Foi séparée de la Charité, et ce que c’est que la Foi conjointe à la Charité. La Foi séparée de la Charité est comme la Lumière de l’hiver, et la Foi conjointe à la Charité est comme la Lumière du printemps; la Lumière de l’hiver, qui est la Lumière séparée de la Chaleur, étant conjointe au froid, dépouille entièrement les arbres, même de leurs feuilles, fait mourir les herbes, durcit la terre et congèle les eaux; mais la Lumière du printemps, qui est la Lumière conjointe à la Chaleur fait pousser les arbres, d’abord en feuilles, puis en fleurs et enfin en fruits, elle ouvre et amollit la terre pour qu’elle produise le gazon, les herbes, les fleurs et les arbrisseaux; elle fond aussi la glace pour que les eaux s’écoulent des sources: il en est absolument de même de la Foi et de la Charité; la Foi séparée de la Charité fait tout mourir, et la Foi conjointe à la Charité vivifie tout: cette Vivification et cette Action mortifère peuvent être vues au vif (ad vivum) dans notre Monde Spirituel, parce qu’ici la Foi est Lumière et la Charité est Chaleur; car où la Foi est conjointe à la Charité, là sont des Jardins paradisiaques, des Parterres émaillés de fleurs, des Lieux pleins de verdure, avec leurs agréments selon la conjonction; mais où la Foi est séparée de la Charité, là il n’y a pas même de l’herbe, et s’il s’y trouve quelque verdure, ce n’est que celle des ronces et des épines. » Il y avait alors non loin de nous quelques membres du Clergé que l’Ange appelait Justificateurs et Sanctificateurs des hommes par la Foi seule, et aussi Arcanistes; nous leur dîmes les mêmes choses, et les démontrâmes jusqu’à leur faire voir que cela était ainsi; et lorsque nous leur demandâmes si cela n’était pas ainsi, ils se détournèrent et dirent:

« Nous n’avons pas entendu. »

Mais nous leur criâmes en disant:

« Ecoutez donc encore. »

Alors ils mirent les deux mains devant leurs oreilles, et s’écrièrent:

«Nous ne voulons pas écouter. »

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #113

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113. Aux explications qui précèdent, il sera ajouté cette observation: il est dit dans l’Eglise, que personne ne peut accomplir la loi, et que cela est d’autant plus impossible, que celui qui prévarique contre un seul des préceptes du Décalogue, prévarique contre tous; mais cette formule de langage ne signifie pas ce qu’elle semble signifier; car voici comment elle doit être entendue: celui qui de propos déterminé ou par confirmation agit contre un seul précepte, agit contre tous les autres, parce que agir de propos déterminé ou par confirmation, c’est nier absolument que ce soit un péché d’agir ainsi, et celui qui nie que ce soit un péché considéré comme de peu d’importance d’agir contre tous les autres préceptes: qui ne sait que celui qui est fornicateur n’est pas pour cela homicide, voleur, faux témoin, ni ne veut l’être? Mais celui qui est adultère de propos déterminé et par confirmation considère comme de peu d’importance tout ce qui est défendu par la religion, ainsi les homicides, les vols et les faux témoignages, et s’il s’en abstient, ce n’est pas parce que ce sont des péchés, mais parce qu’il craint la loi et le déshonneur: il en est de même si quelqu’un de propos déterminé ou par confirmation agit contre un autre précepte du Décalogue, il agit aussi contre tous les autres, parce qu’il ne considère aucune chose comme péché. il en est de même chez ceux qui sont dans le bien par le Seigneur; si ceux-ci par la Volonté et l’Entendement, ou de propos déterminé et par confirmation, s’abstiennent d’un seul mal, parce que c’est un péché, ils s’abstiennent de tous, et à plus forte raison s’ils s’abstiennent de plusieurs maux: en effet, dès qu’un homme, de propos déterminé ou par confirmation, s’abstient de quelque mal par ce que c’est un péché, il est tenu par le Seigneur dans le propos déterminé de s’abstenir de tous les autres; c’est pourquoi, si, par ignorance ou parce que quelque convoitise du corps a le dessus, il fait le mal, ce mal néanmoins ne lui est point imputé, parce qu’il ne se l’est pas proposé, et qu’il ne le confirme pas chez lui. L’homme vient dans ce propos déterminé, s’il s’examine une ou deux fois par an, et s’il se repent du mal qu’il découvre chez lui; il en est tout autrement de celui qui ne s’examine jamais. Je puis confirmer cela par la relation suivante: Dans le Monde Spirituel, j’ai rencontré plusieurs Esprits qui dans le Monde naturel avaient vécu de même que d’autres, s’habillant avec luxe, se nourrissant avec recherche, trafiquant comme d’autres avec profit, fréquentant les spectacles, plaisantant sur des sujets amoureux comme d’après un désir libidineux, et faisant plusieurs autres actions semblables; et cependant les Anges considéraient ces actions chez les uns comme maux de péché, et chez les autres ils ne les imputaient pas comme maux, et ils déclaraient ceux-ci innocents, et ceux-là coupables: interrogés pourquoi ils décidaient ainsi, puisque les actions étaient pareilles, ils répondaient qu’ils les examinent tous d’après le propos déterminé, l’intention ou la fin, et par là les distinguent, et que c’est pour cela qu’eux-mêmes excusent ou condamnent ceux que la fin excuse ou condamne, parce que la fin du bien est chez tous dans le Ciel, et la fin du mal chez tous dans l’enfer. D’après cela on voit maintenant qui est celui à qui le péché est imputé, et qui est celui à qui il n’est pas imputé.

  
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