27. D’après les uns et les autres, il semble, au premier aspect, qu’il y a une entière conformité, mais afin qu’elle n’existe pas, les Réformateurs ont distingué entre les œuvres de la loi provenant de l’intention et de la volonté, et les œuvres de l’esprit provenant de la foi comme d’une source libre et spontanée, et ces œuvres-ci ils les ont appelées fruits de la foi; voir ci-dessus, N° 11 (h) (l), et N° 13 (a) (i) (l), et N° 15 (k). Ces choses bien examinées et conférées, on y voit, non la différence des œuvres mêmes, mais seulement la différence de la qualité des œuvres, à savoir, en ce que les unes partent de l’homme comme d’un sujet passif, et les autres comme d’un sujet actif; en conséquence celles-là, spontanément comme d’après l’entendement de l’homme, et non en même temps d’après sa volonté: cela est dit, parce qu’il est impossible que l’homme n’ait pas conscience de ses œuvres quand elles se font, puisqu’il les fait, et que c’est par l’entendement qu’il en a conscience. Cependant comme les Réformés prêchent aussi les exercices de la pénitence et les luttes avec la chair, N° 13 (d) (e) (f) (g) (h) (k), et que ces choses ne peuvent être faites par l’homme, si ce n’est d’après son intention et sa volonté, et ainsi par lui comme de lui-même, il s’ensuit que néanmoins en actualité il y a conformité.
Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #105
105. Les Catholiques-Romains ne savent rien aujourd’hui sur l’Imputation du Mérite du Christ, ni sur la Justification par la foi en imputation, dans laquelle leur Eglise a été initiée, parce que cette foi est entièrement cachée par les Externes du culte, qui sont en grand nombre; et c’est pour cela que s’ils s’éloignent en partie des Externes de leur culte, et s’adressent immédiatement à Dieu Sauveur Jésus-Christ, et qu’en outre ils participent aux deux Espèces dans la sainte Eucharistie, ils peuvent être introduits, plus facilement que les Réformés, dans la Nouvelle Jérusalem, c’est-à-dire, dans la Nouvelle Eglise du Seigneur.


