26. Que sur les mérites des œuvres les Réformateurs enseignent à peu près les mêmes choses que les Catholiques-Romains, on le voit par ces passages tirés de la Formule de Concorde: Que les bonnes œuvres sont rétribuées d’après la force de la promesse et d’après la grâce, et que par-là elles méritent les récompenses spirituelles, et aussi les récompenses spirituelles, N° 14 (i) (k) (l) (n). Et que Dieu couronne d’une récompense ses dons, N° 14 (h) (n). Des choses parfaitement semblables sont dites dans le Concile de Trente, à savoir: Que Dieu d’après la grâce fait que ses dons sont des mérites pour nous, N° 5 (f). Et, en outre, que le Salut vient, non pas des œuvres mais de la promesse et de la grâce, parce que Dieu les opère par l’Esprit Saint, N° 5 (e) (f) (g) (h) (i) (k).
Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #85
85. Que par les Boucs il n’en soit pas entendu d’autres que ceux-là, c’est ce qui m’a été prouvé par l’Expérience dans le Monde Spirituel; dans ce Monde apparaissent toutes les choses qui existent dans le Monde Naturel, on y voit des maisons et des palais, on y voit des paradis et des jardins dans lesquels il y a des arbres de toute espèce, on y voit des champs et des jachères, des plaines et des prairies; on y voit aussi des troupeaux de gros et de menu bétail; toutes ces choses ressemblent à celles qui sont sur notre Terre, avec cette seule différence que celles-ci sont d’une Origine naturelle, et celles-là d’une Origine spirituelle. J’y ai souvent vu des Brebis et des Boucs, et aussi entre eux des combats, semblables à ce combat qui est décrit dans Daniel, Chap. 8; j’ai vu des Boucs avec des cornes courbées par devant et par derrière se jeter avec fureur sur des Brebis; j’ai vu des Boucs avec deux et avec quatre cornes, dont ils frappaient avec impétuosité les Brebis; et quand j’ai examiné ce que c’était, j’ai vu quelques esprits qui disputaient entre eux sur la Foi conjointe à la Charité et sur la Foi séparée d’avec la Charité, ce qui m’a prouvé que la foi justifiante d’aujourd’hui, qui, considérée en elle-même, est la Foi séparée d’avec la Charité, est le Bouc, et que la Foi conjointe à la Charité est la Brebis.


