26. Que sur les mérites des œuvres les Réformateurs enseignent à peu près les mêmes choses que les Catholiques-Romains, on le voit par ces passages tirés de la Formule de Concorde: Que les bonnes œuvres sont rétribuées d’après la force de la promesse et d’après la grâce, et que par-là elles méritent les récompenses spirituelles, et aussi les récompenses spirituelles, N° 14 (i) (k) (l) (n). Et que Dieu couronne d’une récompense ses dons, N° 14 (h) (n). Des choses parfaitement semblables sont dites dans le Concile de Trente, à savoir: Que Dieu d’après la grâce fait que ses dons sont des mérites pour nous, N° 5 (f). Et, en outre, que le Salut vient, non pas des œuvres mais de la promesse et de la grâce, parce que Dieu les opère par l’Esprit Saint, N° 5 (e) (f) (g) (h) (i) (k).
Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #63
63. Si l’on a attribué à Dieu des Propriétés humaines, c’est parce que toute perception et toute illustration spirituelles viennent du Seigneur Seul; en effet, le Seigneur est la Parole, ou le Divin vrai, et il est la vraie Lumière qui éclaire tout homme, (Jean 1:1, 9) et il dit:
« Moi, Lumière, dans le monde je suis venu, afin que quiconque croit en Moi dans les ténèbres ne demeure point. » (Jean 12:46),
et cette Lumière et par suite la Perception influent seulement chez ceux qui reconnaissent le Seigneur pour le Dieu du Ciel et de la Terre, et s’adressent à Lui Seul, et non chez ceux qui embrassent chaudement l’idée de trois Dieux, ce qui a été fait dès le commencement de l’instauration de l’Eglise Chrétienne; cette idée, étant purement naturelle, ne reçoit d’autre lumière que la lumière naturelle, et ne peut être ouverte ni à l’afflux ni à la réception de la lumière spirituelle; de là vient qu’ils n’ont vu en Dieu d’autres propriétés que les naturelles. Outre cela, s’ils les avaient vues incompatibles avec l’Essence Divine et qu’ils les eussent repoussées de l’Article de la Justification, ils les auraient tout à fait retranchées de la Religion fondée dès le commencement sur le culte de trois Dieux, ainsi avant le temps fixe d’avance pour la Nouvelle Eglise, quand il y a Plénitude et Restauration.


