26. Que sur les mérites des œuvres les Réformateurs enseignent à peu près les mêmes choses que les Catholiques-Romains, on le voit par ces passages tirés de la Formule de Concorde: Que les bonnes œuvres sont rétribuées d’après la force de la promesse et d’après la grâce, et que par-là elles méritent les récompenses spirituelles, et aussi les récompenses spirituelles, N° 14 (i) (k) (l) (n). Et que Dieu couronne d’une récompense ses dons, N° 14 (h) (n). Des choses parfaitement semblables sont dites dans le Concile de Trente, à savoir: Que Dieu d’après la grâce fait que ses dons sont des mérites pour nous, N° 5 (f). Et, en outre, que le Salut vient, non pas des œuvres mais de la promesse et de la grâce, parce que Dieu les opère par l’Esprit Saint, N° 5 (e) (f) (g) (h) (i) (k).
Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #29
29. D’après cela, on voit maintenant avec clarté les vérités avancées, N° 19 et 21, que les Réformateurs ont reçu des Catholiques-Romains leurs dogmes sur la Trinité de personnes dans la Divinité, sur le péché Originel, sur l’imputation du mérite du Christ, et, sur la Justification par la foi. Ces choses ont été rapportées, pour montrer l’origine de leurs dogmes, principalement l’origine de la séparation de la foi d’avec les bonnes œuvres, ou de la doctrine sur la foi seule et faire voir qu’ils n’ont agi ainsi que pour rompre entièrement avec les Catholiques-Romains, et, que cependant le dissentiment est verbal plutôt que réel. D’après ce qui vient d’être dit, on voit clairement sur quel fondement a été construite la Foi dans les Eglises reformées, et à quelle inspiration elle doit son origine.


