22. Que les quatre Articles ci-dessus nommés, tels qu’ils sont aujourd’hui enseignés dans les Eglises Reformées, n’aient été ni nouveaux, ni forgés d’abord par ces Trois Chefs, mais qu’ils datent de l’époque du Concile de Nicée, et aient, après ce concile, été transmis par les Ecrivains, et par suite été conservés dans l’Eglise Catholique-Romaine, on le voit clairement d’après les Livres de l’Histoire Ecclésiastique. Que les Catholiques-Romains et les Réformes s’accordent sur l’Article de la Trinité de Personnes dans la Divinité, c’est parce que les uns et les autres reconnaissent les Trois Symboles dans lesquels la Trinité est enseignée, à savoir, le Symbole Apostolique, celui de Nicée et celui d’Athanase. Qu’ils s’accordent sur l’Article de l’imputation du mérite du Christ, on le voit clairement par les passages extraits du Concile de Trente, Nos. 3 à 8, confères avec ceux qui ont été tirés de la formule de Concorde, Nos. 10 à 15. Qu’ils s’accordent aussi sur l’Article de la Justification, c’est ce qui va être maintenant soumis à l’examen.
Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #38
38. A cela j’ajouterai ce passage de la CONFESSION DES ÉGLISES BELGES reçue dans LE SYNODE DE DORDRECHT:
« Je crois en un seul Dieu, qui est une unique Essence, dans quelle sont trois Personnes dans des propriétés communicables, de toute éternité réellement et effectivement distinctes, à savoir, le Père, le Fils, et l’Esprit Saint; le Père est la Cause, l’Origine et le Principe de toutes choses tant visibles qu’invisibles; le Fils est le Verbe, la Sagesse et l’Image du Père; l’Esprit Saint est la Vertu et la Puissance éternelle procédant du Père et du Fils. Toutefois on doit avouer que cette doctrine excède de beaucoup conception de l’esprit humain, mais nous en attendons connaissance parfaite dans les Cieux ».


