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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #2

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2. Dans la Bulle donnée par PIE IV, PONTIFE ROMAIN, l’an 1564, aux Ides de Novembre, on lit ces paroles:

« J’embrasse et reçois tout ce qui, en général et en particulier, a été arrêté et déclaré, touchant le péché originel et la JUSTIFICATION, dans le seconde Concile de Trente. »

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #76

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76. Il a été question de cette affliction, ou de l’infestation du vrai par les faux, dans sept chapitres de l’Apocalypse; c’est elle qui est entendue par le Cheval noir et par le Cheval pâle, qui sortirent du Livre dont l’Agneau ouvrit les Sceaux, (Apocalypse 6:5-8) par la Bête montant de l’abime, qui fit la guerre contre les deux témoins et les tua, (Apocalypse 11:7) et suivants. Par le Dragon qui se tint devant la Femme qui allait enfanter afin de dévorer l’enfant, et qui la poursuivit dans le désert, et y jeta, de sa bouche, de l’eau comme un fleuve, afin de l’engloutir, Apocalypse 12 par la Bête montant de la mer, qui était semblable par le corps à un léopard, par les pieds à un ours, et par la bouche à un lion, (Apocalypse 13:2) par les trois Esprits semblables à des grenouilles, lesquels sortirent de la bouche du dragon, de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, (Apocalypse 16:13) et en outre par ces expressions qu’après que les sept Anges eurent versé les fioles de la colère de Dieu, dans lesquelles étaient les sept dernières plaies, sur la terre, dans la mer, dans les fleuves et dans les sources des eaux, sur le soleil, sur le trône de la bête, sur l’Euphrate, et enfin dans l’air, il y eut un tremblement de terre grand, tel qu’il n’y en avait point eu depuis que des hommes ont été sur la terre, (Apocalypse 16);

Le tremblement de terre signifie le renversement de l’Eglise, qui a lieu par les faux et par les falsifications du vrai. Semblables choses sont entendues par ces paroles:

« L’Ange lança sa faux, et il vendangea la vigne de la terre, et il jeta dans le grand pressoir de la colère de Dieu; et fut foulé le pressoir, et il sortit du pressoir du sang jusqu’aux freins des chevaux à mille six cents stades, » (Apocalypse 14:19-20) le sang signifie le vrai falsifié; elles sont en outre entendues par plusieurs autres expressions dans ces sept Chapitres; on peut voir, si l’on veut, les Explications, et les Mémorables placés après ces chapitres, dans L’Apocalypse Révélée.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #110

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110. 1. A chacun après la mort est imputé le mal dans lequel il est pareillement; pareillement le bien. Pour que cette Proposition soit présentée avec évidence, elle sera examinée par subdivision dans cet ordre:

1. Chacun a une vie qui lui est propre.

2. Après la mort la vie de chacun lui reste.

3. Alors un Méchant est imputé le mal de sa vie, et au bon est imputé le bien de sa vie.

Premièrement: Chacun a une vie qui lui est propre, par conséquent distincte de la vie d’un autre; cela est connu: il existe, en effet, une variété perpétuelle, et il n’y a aucune chose qui soit la même qu’une autre; de là chacun a son propre: c’est ce que l’on voit clairement d’après les Faces des hommes, il n’existe pas de face qui soit absolument semblable à une autre, et il ne peut pas y en avoir dans toute l’éternité, parce qu’il n’y a pas deux mentals (animi) qui soient semblables, et que les faces dépendent des mentals (animi); en effet, la face est, comme on dit, le type du mental, et le mental (animus) tire de la vie son origine et sa forme. Si l’homme n’avait pas une vie qui lui fut propre, comme il a un mental (animus) et une face qui lui sont propres, il n’aurait pas après la mort une vie distincte de la vie d’un autre; et même, il n’y aurait pas non plus de ciel, car le ciel consiste en de perpétuelles variétés (ex. perpetuis aliis); sa forme est uniquement composée de variétés d’âmes et de mentals disposées dans un tel ordre, qu’elles font un et elles font un d’après l’un, dont la Vie est là dans toutes et dans chacune des variétés, comme l’Ame est dans l’homme; si cela n’était pas ainsi, le ciel serait dissipé, parce que la forme serait dissoute. L’un d’après lequel la vie est dans toutes et dans chacune des variétés, et d’après Lequel la forme a de la cohérence, est le Seigneur.

Secondement: Après la mort la vie de chacun lui reste: cela est connu dans l’Eglise d’après la Parole, et d’après ces passages dans la Parole:

« Le Fils de l’Homme doit venir, et alors il rendra à chacun selon ses œuvres. » (Matthieu 16:27)

« Je vis des livres ouverts, et tous furent jugés selon leurs œuvres. » (Apocalypse 20:12-13)

« Au jour du jugement, Dieu rendra à chacun selon ses œuvres. » (Romains 2:6; 2 Corinthiens 5:10)

Les œuvres, selon lesquelles il sera rendu à chacun, sont la vie, parce que c’est la vie qui les fait, et qu’elles sont selon la vie. Comme il m’a été donné pendant plusieurs années d’être de compagnie avec les Anges et de parler (dans le Monde des Esprits) avec ceux qui arrivent du Monde, je puis attester avec certitude que chacun y est examiné sur la qualité de sa vie, et que la vie qu’il a contractée dans le Monde lui reste à éternité; j’ai parlé avec ceux qui avaient vécu dans notre Monde il y a des siècles, et dont la vie m’était connue par l’Histoire, et j’ai reconnu qu’ils avaient une vie semblable à la description historique; j’ai appris aussi par les Anges, que la vie de qui que ce soit ne peut être changée après la mort, parce qu’elle a été organisée selon son amour et sa foi, et par suite selon ses œuvres; et que si elle était changée, l’organisation serait dissoute, ce qui ne peut jamais arriver; puis aussi, que le changement d’organisation a lieu uniquement dans le corps matériel, et n’est nullement possible dans le corps spirituel après que le corps matériel a été rejeté.

Troisièmement: Alors au Méchant est imputé le mal de sa vie, et au Bon est imputé le bien de sa vie: L’imputation du mal après la mort n’est ni une accusation, ni un blâme, ni une inculpation, ni un jugement, comme dans le Monde; mais le mal lui-même fait cela; car les méchants, d’après leur libre, se séparent d’avec les bons, parce qu’ils ne peuvent point être ensemble; les plaisirs de l’amour du mal ont en aversion les plaisirs de l’amour du bien, et les plaisirs s’exhalent de chacun, comme les odeurs s’exhalent de tout végétal sur la terre , car ils ne sont ni absorbés ni cachés par le corps matériel comme auparavant, mais ils effluent librement de leurs amours en une aura (aura) spirituelle; et comme le mal y est senti comme dans son odeur, c’est ce mal qui accuse, blâme, inculpe et juge, non devant un juge, mais devant quiconque est dans le bien; et c’est là ce qui est entendu par imputation. L’imputation du bien se fait de la même manière, ceci a lieu pour ceux qui, dans le Monde, ont reconnu que tout bien en eux est venu et vient du Seigneur, et que rien du bien ne vient d’eux: après que ceux-ci ont été préparés, ils sont mis dans les plaisirs intérieurs de leur bien, et alors il leur est ouvert un chemin pour le Ciel vers la Société où les plaisirs sont homogènes avec les leurs; cela est fait par le Seigneur.

  
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