Од делата на Сведенборг

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #2

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2. Dans la Bulle donnée par PIE IV, PONTIFE ROMAIN, l’an 1564, aux Ides de Novembre, on lit ces paroles:

« J’embrasse et reçois tout ce qui, en général et en particulier, a été arrêté et déclaré, touchant le péché originel et la JUSTIFICATION, dans le seconde Concile de Trente. »

  
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Од делата на Сведенборг

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #46

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46. Quelle est, sur tout le Globe, la Nation qui, ayant une religion et une raison saine, ne sache et ne croie qu’il y a un Dieu, que faire les maux c’est être contre Lui et faire les biens être avec Lui; que l’homme doit fuir les uns et faire les autres de toute son âme, de tout son cœur, et de toutes ses forces, bien que ce soit par un influx de Dieu, et que ce sont là les choses qui constituent la Religion? Qui donc ne voit pas, que confesser trois Personnes dans la Divinité, et déclarer que dans les bonnes œuvres il n’y a rien qui appartienne au salut, c’est séparer la Religion d’avec L’Église? En effet, il est déclaré que les bonnes œuvres ne font rien pour le salut, par ces paroles: La foi justifie sans les bonnes œuvres, N° 12 (a) (b); les œuvres ne sont nécessaires ni au salut ni à la foi, parce que le salut et la foi ne sont ni conservés ni retenus par les bonnes œuvres, N° 12 (g) (h) (m) (n); il n’y a donc point de lien de conjonction de la foi avec les bonnes œuvres. Si par un retour il est dit que les bonnes œuvres suivent toujours d’elles-mêmes la foi, comme les fruits procèdent de l’arbre, N° 13 (l) (n), alors qui les fait, et même qui pense à elles, et qui est porté de plein gré vers elles, quand on sait et que l’on croit qu’elles ne font rien pour le salut, et encore, que personne ne peut de soi-même faire aucun bien pour le salut, etc.? Si l’on dit que néanmoins ils ont conjoint la foi avec les bonnes œuvres, je répondrai que cette conjonction examinée à fond est, non pas une conjonction, mais une adjonction, et une sorte d’accessoire, qui ne cohére et n’adhère autrement que comme une ombre qu’on ajoute à un tableau pour rendre ce tableau plus vivant; et, puisque la Religion appartient à la vie, et que la vie consiste dans les bonnes œuvres faites selon les vrais de la foi, il est bien évident que la Religion elle-même est cette vie, et non pas un tel accessoire; bien plus, il est évident que chez plusieurs cet accessoire est comme une queue de cheval que l’on coupe à son gré parce qu’elle ne sert à rien. Quel est celui qui conclut autrement d’après la raison, quand il perçoit, dans le sens qu’elles présentent, des propositions comme celle-ci:

« C’est une folie de s’imaginer que les œuvres de la seconde table du Décalogue justifient devant Dieu, » N° 12 (d); puis, celle-ci:

« Si donc quelqu’un croit obtenir le salut parce qu’il a la charité, il fait injure au Christ, » N° 12 (e); comme encore celle-ci:

« Les bonnes œuvres doivent être entièrement exclues, quand il s’agit de la Justification et de la Vie éternelle, » N° 12 (f); et plusieurs autres? Quel est donc celui qui, lorsqu’il lit ensuite,

« Que les bonnes œuvres suivent nécessairement la foi, et que si elles ne la suivent point, la foi est fausse et non véritable. »N°13 (p) (q) (y), etc., fasse attention à cela? Et, s’il y fait attention, sera-ce avec perception? Où, le bien qui émane de l’homme sans la perception est inanimé comme s’il venait d’une statue. Mais si l’on pénètre plus profondément dans la cause de cette Doctrine, il devient évident que les Chefs de la Réforme ont d’abord pris pour règle la Foi seule, afin de rompre avec les Catholiques-Romains, comme il a été dit ci-dessus, N°21, 22, 23, et qu’ensuite ils ont adjoint les œuvres de la charité, afin que leur doctrine ne soit pas contraire à l’Ecriture Sainte, et afin qu’elle paraisse comme une religion, et qu’en conséquence elle soit rendue saine.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #115

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115. Voici le second Mémorable: Un Ange me dit un jour:

« Veux-tu -voir clairement ce que c’est que la Foi et la Charité, par conséquent ce que c’est que la Foi séparée de la Charité, et ce que c’est que la Foi conjointe à la Charité? Et je le démontrerai à l’œil. »

Je répondis:

«Montre. »

Et il dit:

« Au lieu de penser à la Foi et à la charité, pense à la Lumière et à la Chaleur, et tu verras clairement; car la Foi dans son essence est la Vérité qui appartient à la Sagesse, et la Charité dans son essence est l’Affection qui appartient à l’Amour; or, la Vérité de la Sagesse dans le Ciel est Lumière, et l’Affection de l’Amour dans le Ciel est Chaleur; la Lumière et la Chaleur, dans lesquelles sont les Anges, ne sont pas autre chose: de là tu peux voir clairement ce que c’est que la Foi séparée de la Charité, et ce que c’est que la Foi conjointe à la Charité. La Foi séparée de la Charité est comme la Lumière de l’hiver, et la Foi conjointe à la Charité est comme la Lumière du printemps; la Lumière de l’hiver, qui est la Lumière séparée de la Chaleur, étant conjointe au froid, dépouille entièrement les arbres, même de leurs feuilles, fait mourir les herbes, durcit la terre et congèle les eaux; mais la Lumière du printemps, qui est la Lumière conjointe à la Chaleur fait pousser les arbres, d’abord en feuilles, puis en fleurs et enfin en fruits, elle ouvre et amollit la terre pour qu’elle produise le gazon, les herbes, les fleurs et les arbrisseaux; elle fond aussi la glace pour que les eaux s’écoulent des sources: il en est absolument de même de la Foi et de la Charité; la Foi séparée de la Charité fait tout mourir, et la Foi conjointe à la Charité vivifie tout: cette Vivification et cette Action mortifère peuvent être vues au vif (ad vivum) dans notre Monde Spirituel, parce qu’ici la Foi est Lumière et la Charité est Chaleur; car où la Foi est conjointe à la Charité, là sont des Jardins paradisiaques, des Parterres émaillés de fleurs, des Lieux pleins de verdure, avec leurs agréments selon la conjonction; mais où la Foi est séparée de la Charité, là il n’y a pas même de l’herbe, et s’il s’y trouve quelque verdure, ce n’est que celle des ronces et des épines. » Il y avait alors non loin de nous quelques membres du Clergé que l’Ange appelait Justificateurs et Sanctificateurs des hommes par la Foi seule, et aussi Arcanistes; nous leur dîmes les mêmes choses, et les démontrâmes jusqu’à leur faire voir que cela était ainsi; et lorsque nous leur demandâmes si cela n’était pas ainsi, ils se détournèrent et dirent:

« Nous n’avons pas entendu. »

Mais nous leur criâmes en disant:

« Ecoutez donc encore. »

Alors ils mirent les deux mains devant leurs oreilles, et s’écrièrent:

«Nous ne voulons pas écouter. »

  
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