Од делата на Сведенборг

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #2

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2. Dans la Bulle donnée par PIE IV, PONTIFE ROMAIN, l’an 1564, aux Ides de Novembre, on lit ces paroles:

« J’embrasse et reçois tout ce qui, en général et en particulier, a été arrêté et déclaré, touchant le péché originel et la JUSTIFICATION, dans le seconde Concile de Trente. »

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #111

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111. 2. L’introduction du Bien de l’un dans l’autre est impossible. L’évidence de cette Proposition peut aussi être manifestée en la divisant dans cet ordre:

1. Chaque homme nait dans le mal.

2. L’homme est introduit dans le bien par le Seigneur au moyen de la régénération.

3. Cela se fait par la foi au Seigneur, et par la vie selon ses préceptes.

4. C’est pourquoi, le bien de l’un ne peut pas, par application, être introduit dans un autre, ni ainsi lui être imputé.

Premièrement: Chaque homme nait dans le mal: Cela est connu dans l’Eglise. On dit que ce mal vient d’Adam par héritage, mais il vient des parents; c’est de ses parents que chacun tient un caractère, qui est l’inclination: qu’il en soit ainsi, l’expérience et la raison en donnent la conviction; car il existe, aux génies, aux mœurs, des ressemblances entre les parents et leurs enfants immédiats et les descendants de ceux-ci; par-là plusieurs personnes reconnaissent les familles, et jugent aussi de leurs mentals (animi); c’est pourquoi les maux que les parents eux-mêmes ont contractés sont transmis à leur postérité sous forme d’inclination à ces maux; de là viennent les maux dans lesquels naissent les hommes.

Secondement: L’homme est introduit dans le bien par le Seigneur au moyen de la régénération: Qu’il y ait une Régénération, et que personne ne puisse entrer dans le Ciel, à moins d’être régénéré, on le voit clairement par les paroles du Seigneur dans Jean 3:3, 5. Que la Régénération soit la purification des maux, et ainsi la rénovation de la vie, c’est ce qui ne peut être inconnu dans le Monde chrétien, car la raison le voit aussi, lorsqu’elle reconnait que chacun nait dans le mal, et que le mal ne peut être ni lavé ni effacé, comme une tâche par le savon et par l’eau, mais qu’il l’est par la résipiscence. –

Troisièmement: Cela se fait par la foi au Seigneur, et par la vie selon Ses préceptes. il y a cinq préceptes de la régénération; on les voit exposés ci-dessus, Nos. 43, 44; au nombre de ces préceptes sont ceux-ci: qu’il faut fuir les maux parce qu’ils sont du diable et viennent du diable; qu’il faut faire les biens parce qu’ils sont de Dieu et viennent de Dieu; et qu’il faut s’adresser au Seigneur pour qu’il nous porte à faire ainsi: que chacun se consulte et examine si le bien peut venir à l’homme d’autre part; et si le bien ne lui vient pas, il n’y a pas pour lui de salut.

Quatrièmement: C’est pourquoi le bien de l’un ne peut pas, par application, être introduit dans un autre, ni ainsi lui être imputé: c’est une suite de ce qui vient d’être dit, que l’homme par la Régénération est renouvelé quant à l’esprit, et que cela se fait par la foi au Seigneur, et en même temps par la vie selon Ses préceptes: qui ne voit que cette innovation ne peut se faire que par succession de temps? A peine en est-il autrement que d’un arbre qui par la semence s’enracine, croit et parvient à sa perfection successivement; ceux qui perçoivent autrement la régénération et l’innovation ne savent rien sur l’état de l’homme, ni rien sur le mal et le bien; ils ignorent que le bien et le mal sont absolument opposés, et que le bien ne peut être implanté qu’autant que le mal a été éloigné; ils ne savent pas non plus, que tant que quelqu’un est dans le mal, il a en aversion le bien qui en soi est le bien; si donc le bien de l’un était appliqué, et par conséquent introduit dans quelqu’un qui est dans le mal, ce serait comme si un Agneau était jeté devant un Loup, ou comme si une perle était attachée aux narines d’un pourceau. D’après ces considérations, il est évident que l’introduction au bien de l’un dans un autre est impossible.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #113

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113. Aux explications qui précèdent, il sera ajouté cette observation: il est dit dans l’Eglise, que personne ne peut accomplir la loi, et que cela est d’autant plus impossible, que celui qui prévarique contre un seul des préceptes du Décalogue, prévarique contre tous; mais cette formule de langage ne signifie pas ce qu’elle semble signifier; car voici comment elle doit être entendue: celui qui de propos déterminé ou par confirmation agit contre un seul précepte, agit contre tous les autres, parce que agir de propos déterminé ou par confirmation, c’est nier absolument que ce soit un péché d’agir ainsi, et celui qui nie que ce soit un péché considéré comme de peu d’importance d’agir contre tous les autres préceptes: qui ne sait que celui qui est fornicateur n’est pas pour cela homicide, voleur, faux témoin, ni ne veut l’être? Mais celui qui est adultère de propos déterminé et par confirmation considère comme de peu d’importance tout ce qui est défendu par la religion, ainsi les homicides, les vols et les faux témoignages, et s’il s’en abstient, ce n’est pas parce que ce sont des péchés, mais parce qu’il craint la loi et le déshonneur: il en est de même si quelqu’un de propos déterminé ou par confirmation agit contre un autre précepte du Décalogue, il agit aussi contre tous les autres, parce qu’il ne considère aucune chose comme péché. il en est de même chez ceux qui sont dans le bien par le Seigneur; si ceux-ci par la Volonté et l’Entendement, ou de propos déterminé et par confirmation, s’abstiennent d’un seul mal, parce que c’est un péché, ils s’abstiennent de tous, et à plus forte raison s’ils s’abstiennent de plusieurs maux: en effet, dès qu’un homme, de propos déterminé ou par confirmation, s’abstient de quelque mal par ce que c’est un péché, il est tenu par le Seigneur dans le propos déterminé de s’abstenir de tous les autres; c’est pourquoi, si, par ignorance ou parce que quelque convoitise du corps a le dessus, il fait le mal, ce mal néanmoins ne lui est point imputé, parce qu’il ne se l’est pas proposé, et qu’il ne le confirme pas chez lui. L’homme vient dans ce propos déterminé, s’il s’examine une ou deux fois par an, et s’il se repent du mal qu’il découvre chez lui; il en est tout autrement de celui qui ne s’examine jamais. Je puis confirmer cela par la relation suivante: Dans le Monde Spirituel, j’ai rencontré plusieurs Esprits qui dans le Monde naturel avaient vécu de même que d’autres, s’habillant avec luxe, se nourrissant avec recherche, trafiquant comme d’autres avec profit, fréquentant les spectacles, plaisantant sur des sujets amoureux comme d’après un désir libidineux, et faisant plusieurs autres actions semblables; et cependant les Anges considéraient ces actions chez les uns comme maux de péché, et chez les autres ils ne les imputaient pas comme maux, et ils déclaraient ceux-ci innocents, et ceux-là coupables: interrogés pourquoi ils décidaient ainsi, puisque les actions étaient pareilles, ils répondaient qu’ils les examinent tous d’après le propos déterminé, l’intention ou la fin, et par là les distinguent, et que c’est pour cela qu’eux-mêmes excusent ou condamnent ceux que la fin excuse ou condamne, parce que la fin du bien est chez tous dans le Ciel, et la fin du mal chez tous dans l’enfer. D’après cela on voit maintenant qui est celui à qui le péché est imputé, et qui est celui à qui il n’est pas imputé.

  
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