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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #15

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15. DU LIBRE ARBITRE, D’APRÈS LA FORMULE DE CONCORDE.

(a) L’homme est dans une impuissance complète dans les choses spirituelles, pages 15, 18, 219, 318, 579, 656 et suivants, et dans l’Appendice page 141.

(b) L’homme par la chute de Nos. premiers parents a été entièrement corrompu, au point que dans les choses spirituelles, qui concernent la conversion et le salut, il est aveugle par nature, et regarde la Parole de Dieu comme une chose extravagante, et qu’il est et demeure ennemi de Dieu, jusqu’à ce que par la vertu de l’Esprit Saint, au moyen de la Parole prêchée et entendue, il soit converti, gratifie de la foi, régénéré et renouvelé, par pure grâce, sans aucune coopération de sa part, pages 656, 657.

(c) L’homme est entièrement corrompu et mort pour le bien, au point que dans la nature de l’homme après la chute, avant la régénération, il n’est demeure ou il ne reste pas même une étincelle de forces spirituelles, par lesquelles il puisse par lui-même être préparer à la grâce de Dieu, ou saisir une grâce offerte, ou être de lui-même et par lui-même capable de recevoir cette grâce, ou, dans les choses spirituelles, capable de comprendre, de croire, de s’attacher, de penser, de vouloir, de commencer, de perfectionner, d’agir, d’opérer, de coopérer, ou de s’appliquer à la grâce ou de s’y rendre propre, ou de faire quelque chose pour sa conversion, soit en tout, soit par moitié, soit en la plus petite partie, pages 656, 658.

(d) L’homme dans les choses spirituelles et Divines, qui regardent le salut de l’âme, est comme la statue de sel de la femme de Loth, et semblable à un tronc d’arbre et à une pierre privés de vie, lesquels n’ont pas l’usage des yeux, de la bouche ou d’aucun autre sens, pages 661, 662.

(e) L’homme néanmoins à la puissance de se mouvoir, ou de diriger ses membres externes, d’assister aux assemblées publiques, et il peut entendre la Parole et l’Evangile; cependant dans ses pensées secrètes il les méprise comme choses extravagantes; et en cela il est pire qu’un tronc d’arbre, à moins que l’Esprit Saint ne soit efficace en lui, pages 662, 671, 672, 673.

(f) Toutefois, il n’en est pas de l’homme dans la conversion comme lorsqu’une statue est formée avec une pierre, ou lorsqu’un sceau est imprimé dans de la cire, lesquels n’ont ni connaissance, ni sens, ni volonté, pages 662, 681.

(g) L’homme dans la conversion est un sujet purement passif et non actif, pages 662, 681.

(h) L’homme dans la conversion ne coopère en aucune manière avec l’Esprit Saint, pages 219, 579, 583, 672, 676, et dans l’Appendice, pages 143, 144.

(i) L’homme après la chute a retenu et possède les forces de connaitre les choses naturelles, comme aussi le libre arbitre de choisir en quelque manière le bien naturel et civil, pages 14, 218, 641, 664, et dans l’Appendice, page 142.

(k) Les assertions de quelques Pères et de quelques Docteurs Modernes, que Dieu attire l’homme, mais volontairement de la part de celui-ci, ne sont point conformes aux paroles sacrées, pages 582, 583.

(l) L’homme rené par la vertu de l’Esprit Saint coopère, quoiqu’avec beaucoup de faiblesse, d’après les nouvelles forces et les nouveaux dons que l’Esprit Saint a ébauchés dans la conversion, et c’est non par contrainte, mais volontairement, page 582 et suivants, et 673, 674, 675, et dans l’Appendice, page 144.

(m) Non seulement les dons de Dieu, mais aussi le Christ, habitent par la foi, comme dans leurs Temples, dans ceux qui sont renés, pages 695, 697, 698, et dans l’Appendice, page 130.

(n) il y’a une grande différence entre les hommes baptisés et ceux qui ne le sont pas; car il est conforme à la doctrine de Paul, que tous ceux qui ont été baptisés ont revêtu le Christ et sont véritablement renés; ceux-ci ont déjà l’arbitre rendu libre, c’est-à-dire qu’ils ont été de nouveau délivrés, comme le Christ l’affirme; de là, non seulement ils écoutent la Parole de Dieu, mais encore ils peuvent, quoique non sans beaucoup de faiblesse, y donner leur assentiment, et s’y attacher par la foi, page 675.

Il faut bien observer que les Propositions précédentes ont été tirées du Livre appelé FORMULE DE CONCORDE, écrit par des Hommes attachés à la confession d’Augsbourg; mais que néanmoins des Propositions semblables sur la justification par la foi seule sont publiées et enseignées par les Réformes en Angleterre et en Hollande; c’est pourquoi ce qui suit les concerne tous; voir aussi ci-après les Nos. 17, 18.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #23

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23. Le Concile de Trente s’exprime ainsi sur la Foi justifiante:

« Le consentement perpétuel de l’Eglise Catholique a été, que la Foi est le commencement du salut humain, le fondement et la racine de toute justification, sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu et de parvenir à la société de ses enfants; »

Voir ci-dessus, N° 5 (a). Il dit aussi que la Foi vient par l’ouïe lorsqu’on écoute la Parole de Dieu, N° 4 (c). Que ce Concile Catholique Romain ait conjoint la foi et la charité, ou la foi et les bonnes œuvres, c’est ce que prouvent pleinement les passages rapportés ci-dessus, N° 4, 5, 7, 8. Mais que les Eglises Réformées, à partir de leurs Chefs, les aient séparées, en déclarant que le salvifique est dans la foi, et non en même temps dans la charité ou les œuvres, afin de rompre avec les Catholiques-Romains quant aux essentiels mêmes de l’Eglise, qui sont la Foi et la Charité, c’est ce que j’ai quelquefois entendu dire par ces Chefs mêmes, ci-dessus nommés; comme aussi, qu’ils avaient affermi cette séparation par ces principes:

« Que personne par soi-même ne peut faire le bien qui contribue au salut; ni ne peut remplir la loi; puis, de peur que par là le mérite de l’homme n’entre dans la foi. »

Que ce soit d’après ces principes, et pour cette fin, qu’ils aient séparé les biens de la charité d’avec la foi, et aussi par conséquent d’avec le salut, on le voit par les extraits de la Formule de concorde, cités ci-dessus, N° 12, parmi lesquels sont ceux-ci:

« Que la foi ne justifie pas, en tant qu’elle a été formée par la charité, comme s’expriment les Catholiques-Romans, » N° 12 (b).

« Qu’on doit rejeter la proposition que les bonnes œuvres sont nécessaires au salut, pour plusieurs motifs, et aussi parce qu’elles sont acceptées par les Papistes pour soutenir une mauvaise cause, » N° 12 (h).

« Qu’on doit avec raison rejeter le décret du Concile de Trente, que les bonnes œuvres conservent et retiennent le salut et la foi, » N° 12 (n);

Et en outre plusieurs autres. Que les Réformés cependant conjoignent la foi et la charité ensemble en un seul salvifique, avec la seule différence de la qualité des œuvres, on va le voir dans le Lemme suivant:

  
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