Од делата на Сведенборг

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #115

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115. Voici le second Mémorable: Un Ange me dit un jour:

« Veux-tu -voir clairement ce que c’est que la Foi et la Charité, par conséquent ce que c’est que la Foi séparée de la Charité, et ce que c’est que la Foi conjointe à la Charité? Et je le démontrerai à l’œil. »

Je répondis:

«Montre. »

Et il dit:

« Au lieu de penser à la Foi et à la charité, pense à la Lumière et à la Chaleur, et tu verras clairement; car la Foi dans son essence est la Vérité qui appartient à la Sagesse, et la Charité dans son essence est l’Affection qui appartient à l’Amour; or, la Vérité de la Sagesse dans le Ciel est Lumière, et l’Affection de l’Amour dans le Ciel est Chaleur; la Lumière et la Chaleur, dans lesquelles sont les Anges, ne sont pas autre chose: de là tu peux voir clairement ce que c’est que la Foi séparée de la Charité, et ce que c’est que la Foi conjointe à la Charité. La Foi séparée de la Charité est comme la Lumière de l’hiver, et la Foi conjointe à la Charité est comme la Lumière du printemps; la Lumière de l’hiver, qui est la Lumière séparée de la Chaleur, étant conjointe au froid, dépouille entièrement les arbres, même de leurs feuilles, fait mourir les herbes, durcit la terre et congèle les eaux; mais la Lumière du printemps, qui est la Lumière conjointe à la Chaleur fait pousser les arbres, d’abord en feuilles, puis en fleurs et enfin en fruits, elle ouvre et amollit la terre pour qu’elle produise le gazon, les herbes, les fleurs et les arbrisseaux; elle fond aussi la glace pour que les eaux s’écoulent des sources: il en est absolument de même de la Foi et de la Charité; la Foi séparée de la Charité fait tout mourir, et la Foi conjointe à la Charité vivifie tout: cette Vivification et cette Action mortifère peuvent être vues au vif (ad vivum) dans notre Monde Spirituel, parce qu’ici la Foi est Lumière et la Charité est Chaleur; car où la Foi est conjointe à la Charité, là sont des Jardins paradisiaques, des Parterres émaillés de fleurs, des Lieux pleins de verdure, avec leurs agréments selon la conjonction; mais où la Foi est séparée de la Charité, là il n’y a pas même de l’herbe, et s’il s’y trouve quelque verdure, ce n’est que celle des ronces et des épines. » Il y avait alors non loin de nous quelques membres du Clergé que l’Ange appelait Justificateurs et Sanctificateurs des hommes par la Foi seule, et aussi Arcanistes; nous leur dîmes les mêmes choses, et les démontrâmes jusqu’à leur faire voir que cela était ainsi; et lorsque nous leur demandâmes si cela n’était pas ainsi, ils se détournèrent et dirent:

« Nous n’avons pas entendu. »

Mais nous leur criâmes en disant:

« Ecoutez donc encore. »

Alors ils mirent les deux mains devant leurs oreilles, et s’écrièrent:

«Nous ne voulons pas écouter. »

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #106

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106. Que les Prélats et les Chefs de l’Eglise Romaine, quand ils sont inaugurés au Ministère, jurent sur les décrets du concile de trente, on le voit par la Bulle du Pontife Romain Pie IV, donnée aux ides de novembre 1564, touchant la forme du serment de profession de foi; on y lit:

« Je crois d’une ferme foi et je professe tout ce qui, en général et en particulier, est contenu dans le Symbole de foi, dont se sert la Sainte Eglise Romaine; et je reçois sans aucun doute ce qui a été transmis et déclaré dans les Saints Canons et dans les Conciles œcuméniques et PRINCIPALEMENT PAR LE TRÈS-SAINT CONCILE DE TRENTE; ainsi, que Dieu me soit en aide. » Qu’ils s’engagent aussi par serment à croire et à professer ce que le Concile de Trente a décrété sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi en l’imputation, on le voit par ces paroles dans la même Bulle:

« J’embrasse et reçois tout ce qui, en général et en particulier, a été résolu et déclaré sur le Péché originel et sur la Justification dans le Très-Saint Concile de Trente; » quels sont ces dogmes, on peut le voir ci-dessus, Nos. 3, 4, 5, 6, 7, 8, d’après les Extraits de ce Concile. De ces dogmes posés comme Principes dans ce Concile ont été tirées ces conséquences, à savoir: «1- Que les Catholiques-Romains avant la Réforme ont enseigné absolument les mêmes choses que les Réformés après, sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi en cette imputation, avec la seule différence qu’ils ont conjoint la même Foi avec la Charité et les Bonnes œuvres, — ci-dessus, Nos. 19, 20. — 2- Que les Chefs de la Réforme, Luther, Melanchthon et Calvin, ont retenu tous les Dogmes sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi, tels qu’ils étaient alors et avaient été chez les Catholiques-Romains, mais qu’ils ont séparé la charité et les bonnes œuvres d’avec cette foi, et déclaré qu’elles n’étaient point salvifiques, afin de rompre avec les Catholiques-Romains quant aux Essentiels mêmes de l’Eglise, qui sont la Foi et la Charité, » — ci-dessus, N°s 21, 22, 23. — 3- Que cependant les Chefs de la réforme ont adjoint à leur foi les bonnes œuvres, et les ont aussi conjointes, mais dans l’homme comme dans un sujet passif tandis que les Catholiques-Romains les conjoignent dans l’homme comme dans un sujet actif; et que cependant entre les uns et les autres il y a, par le fait, conformité quant à la foi, quant aux œuvres, et quant aux mérites; — voir ci-dessus, Nos. 24 à 29. D’après ce qui a été montré, il est même évident que cette foi est la foi que l’on affirme par serment chez les Catholiques-Romains de même que chez les Réformés.

  
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