Од делата на Сведенборг

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #107

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107. Cependant cette foi aujourd’hui chez les Catholiques-Romains a été tellement oblitérée, qu’à peine en savent-ils un iota, non pas qu’elle ait été réprouvée par quelque Décret des Papes, mais parce qu’elle a été cachée par les Externes du culte, qui sont, en général, l’Adoration du Vicaire du Christ, l’invocation des Saints, la Vénération des images, et en outre toutes les choses qui, regardées comme saintes, affectent les sens, telles que les Messes dans une langue qui n’est pas comprise, les Vêtements, le Luminaire, l’Encens, les Pompes des processions, puis les Mystères sur l’Eucharistie; par ces choses et plusieurs autres semblables, la Foi justifiante par l’Imputation du mérite du Christ, quoique établie dès le principe dans l’Eglise Romaine, a été é1oignée des regards et retirée de la mémoire, comme une chose enfoncée en terre et recouverte d’une pierre, près de laquelle des moines sont placés en sentinelle, de peur que cette foi ne soit déterrée et rappelée; car si elle était rappelée, la foi dans le ponvoir surnaturel des Ecclésiastiques de remettre les péchés, et par conséquent de justifier, de sanctifier et de sauver, s’évanouirait, et en même temps leur sainteté, leur suprématie et leurs riches profits.

  
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Од делата на Сведенборг

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #8

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8. La foi vient par l’ouïe, lorsque l’homme tient pour vrai ce qui a été divinement révélé, et qu’il croit aux promesses de Dieu. La foi est le commencement du salut humain, le fondement et la racine de toute justification, sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu, et de venir dans la société de ses enfants: la Justification se fait par la foi, l’espérance et la charité, et la foi à moins que l’espérance et la charité ne s’en approchent, n’est point une foi vive, mais c’est une foi morte qui n’unit point avec Christ. L’homme doit coopérer; il peut s’approcher et s’éloigner, autrement rien ne pourrait lui être donné, parce qu’il serait comme un corps inanimé. Puisque la réception de la justification renouvelle l’homme, et que cela se fait par l’application du mérite du Christ en lui, l’homme coopérant, il s’ensuit que les œuvres sont méritoires; mais parce qu’elles se font d’après la grâce et par l’Esprit Saint, et que le Christ Seul a mérité, Dieu fait que ses dons sont des mérites chez l’homme; de là il résulte que personne ne peut s’attribuer quelque chose du mérite.

  
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