Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #72

Proučite ovaj odlomak

  
/ 120  
  

72. Qu’il y ait fin de l’Eglise, alors qu’il n’y a plus de vrais de la foi, et que par suite il n’y a pas non plus de biens de la charité, cela se voit de soi-même: que les faux de la foi éteignent les vrais de la doctrine, et que les maux de la vie consument les biens de la charité; et aussi que là où sont les faux de la foi il y ait aussi les maux de la vie, et que là où sont les maux de la vie, il y ait aussi les faux de la foi, cela sera démontré d’une manière spéciale en son lieu. Si jusqu’à ce jour il a été caché que par la Consommation du siècle est entendue la fin de l’Eglise, c’est que là où l’on enseigne les faux, et où l’on croit et on honore comme orthodoxe la doctrine qui en provient, on ne peut nullement savoir que l’Eglise doit être consommée; en effet, les faux sont considérés comme des vrais, et les vrais comme des faux, et alors le faux chasse le vrai et le noircit, comme l’encre noircit une eau limpide, ou la suie un papier blanc: on croit, en effet, que les Docteurs de ce siècle sont dans la plus grande lumière de l’Evangile, et eux-mêmes le publient, bien qu’ils soient, quant à toute la face, dans les ténèbres; ainsi une taie a couvert les prunelles de leurs yeux.

  
/ 120  
  

Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #61

Proučite ovaj odlomak

  
/ 120  
  

61. Qui ne sait que Dieu est la Miséricorde même et la Clémence même, parce qu’il est l’Amour même et le Bien même, et que c’est là ce qui constitue son Etre ou son Essence? et, d’après cela, qui ne voit qu’il y’a contradiction de dire que la Miséricorde même ou le Bien même puisse regarder l’homme avec colère, devenir son ennemi, se détourner de lui, décider sa damnation, et néanmoins demeurer Etre Divin ou Dieu? De telles suppositions tombent difficilement dans l’homme probe, mais facilement dans celui qui n’est pas probe; elles tombent aussi, non pas dans l’Ange du Ciel, mais dans l’Ange de l’enfer; aussi est-il abominable d’attribuer ces choses à Dieu. Qu’on les lui ait attribuées, c’est ce qui est bien évident d’après ce qui a été dit par plusieurs Pères, par les Conciles et ensuite dans les Eglises, depuis les premiers siècles jusqu’à ce jour; et aussi d’après les inductions qui du principe ont découlé nécessairement dans les principes, ou de la cause dans les effets produits (causata), comme de la tête dans les membres; par exemple, que Dieu veut être réconcilié, qu’il est réconcilié par amour pour le Fils, et par l’intercession ou la médiation; qu’il veut être rendu propice par la vue de l’extrême souffrance du Fils, et être ainsi ramené et pour ainsi dire forcé à la Miséricorde, afin que d’ennemi il devienne ami, et qu’il adopte les enfants de la colère pour enfants de la grâce. Qu’imputer la justice et les mérites de son Fils à l’injuste qui supplie par la foi seule, ce soit aussi purement humain, c’est ce qu’on verra dans la dernière analyse de cet Opuscule.

  
/ 120  
  

Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.