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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #5

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5. SUR LA FOI, LA CHARITE, LES BONNES ŒUVRES ET LES MERITES.

(a) Quand l’Apôtre dit que l’homme est justifié par la foi et gratuitement, ces paroles doivent être entendues dans ce sens que le consentement perpétuel de l’Eglise Catholique a maintenu et exprimé, à savoir, que nous sommes dits être justifiés par la foi, parce que la Foi est le commencement du salut humain, le fondement et la racine de toute justification, sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu, et de parvenir à la société de ses enfants: nous sommes dits être justifiés gratuitement, parce que rien de ce qui précède la justification, soit la foi, soit les œuvres ne mérite pas la grâce même de la justification; en effet, si c’est une grâce, elle ne provient pas des œuvres, autrement ce ne serait pas une grâce, Session 6, Ch. 8.

(b) Quoique personne ne puisse être juste, sinon celui à qui les Mérites de la passion de notre Seigneur Jésus-Christ sont communiqués, cela cependant se fait dans la Justification, lorsque par le Mérite de cette très-sainte passion la charité de Dieu est répandue par l’Esprit Saint dans les cœurs de ceux qui sont justifiés, et qu’elle y est inhérente: de là dans la Justification même l’homme reçoit avec la rémission des péchés toutes les choses en même temps infuses par Jésus-Christ, auquel il est uni par la foi, l’Espérance et la charité; car la foi, si la charité ne s’en approche pas, n’unit point parfaitement avec le Christ, et ne fait point l’homme membre vivant de son corps, Session 6, Ch. 7, §3.

(c) Le Christ est non-seulement le Rédempteur auquel on doit se confier, mais aussi le Législateur auquel on doit obéir, Session 6, Ch. 16. Can. 21.

(d) La Foi sans les Œuvres est morte et oisive, parce que dans Jésus-Christ ce n’est ni la circoncision ni le prépuce qui ont de la valeur, mais c’est la foi qui opère par la charité; car la foi, sans l’espérance et sans la charité ne peut point donner la vie éternelle; de la et aussitôt on entend cette Parole du Christ; Si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. » C’est pourquoi il est ordonné à ceux qui reçoivent la justice véritable et Chrétienne, dès qu’ils sont réunies, de la conserver blanche et sans tâche, comme une première robe qui leur a été donnée par Jésus-Christ, à la place, de celle qu’Adam par sa désobéissance a perdue pour lui et pour nous, afin qu’ils la représentent devant le tribunal de notre Seigneur Jésus-Christ, et qu’ils aient la vie éternelle, Session 6, Ch. 7, §4.

(e) Jésus-Christ Lui-Même, comme la Tête dans les membres, et comme le Cep dans les sarments, influe continuellement par une vertu dans ceux qui ont été justifiés; cette vertu précède toujours leurs bonnes œuvres, les accompagne et les suit; et, sans elle, elles ne pourraient être, en aucune manière, ni agréables à Dieu ni méritoires; c’est pourquoi on doit croire qu’il ne manque plus rien à ceux qui ont été justifiés d’autant moins que par ces même œuvres, qui ont été faites en Dieu, ils sont censés avoir mérité la vie éternelle, qu’ils doivent aussi obtenir en son temps, Session 6, Ch. 16.

(f) Notre propre justice n’est pas établie comme étant propre d’après nous; car celle qui est dite notre justice est de Dieu, parce que Dieu l’infuse en nous par le mérite du Christ: que l’homme Chrétien s’abstienne donc ou de se confier ou de se glorifier en lui-même, et non dans le Seigneur, dont la bonté envers nous, hommes, est si grande qu’il veut que les choses qui sont des dons de lui soient des mérites pour nous, Session 6, Ch. 16.

(g) Parce que par nous-mêmes nous ne pouvons rien comme venant de nous-même, Lui qui nous fortifie coopérant, nous pouvons tout: ainsi l’homme n’a rien dont il puisse se glorifier, mais toute notre gloire est dans le Christ, dans lequel nous vivons, dans lequel nous méritons, dans lequel nous satisfaisons, faisant des fruits dignes de pénitence qui par Lui ont de la force, par Lui sont offerts au Père, et à cause de Lui sont acceptés par le Père, Session 14, Ch. 8.

(h) Si quelqu’un dit que l’homme peut être justifié devant Dieu par ses œuvres, qui sont faites, ou par les forces de la nature humaine, ou par la doctrine de la loi, sans la grâce Divine par Jésus-Christ, qu’il soit anathème, Session 6, Can 1.

(i) Si quelqu’un dit que, sans qu’il y ait auparavant une inspiration et une aide de l’Esprit Saint, l’homme peut croire, espérer et aimer (c’est-à-dire, avoir la foi, l’espérance et la charité) comme il le faut, pour que la grâce de la justification lui soit conférée, qu’il soit anathème, Session 6. Can. 2.

(k) Si quelqu’un dit que l’homme peut être justifié sans la justice du Christ, par laquelle il a mérité pour nous, qu’il soit anathème, Session 6. Can. 10; et en outre plusieurs autres articles, principalement sur la conjonction de la foi et de la charité ou des bonnes œuvres, et sur la condamnation de leur séparation.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #24

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24. Cependant les Chefs de la Reforme ont adjoint à leur foi les bonnes œuvres, et les ont aussi conjointes, mais dans L’homme comme dans un sujet passif, tandis que les Catholiques-Romain les conjoignent dans; l’homme comme dans un sujet actif: et cependant entre les uns et les autres il y a, en activité, conformité, quant à la foi, aux œuvres et aux mérites.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #62

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62. Ceux qui ont vu des Propriétés purement humaines indignes de Dieu, et cependant attribuées à Dieu, ont dit pour défendre le Système de la Justification une fois conçu et le voiler d’une apparence, que la colère, la vengeance, la damnation, et autres choses semblables sont des attributs de Sa Justice, et que c’est pour cela que dans la Parole ces expressions sont plusieurs fois employées et comme appropriées à Dieu. Mais la colère de Dieu, dans la Parole, signifie le mal chez l’homme; et comme ce mal est contre Dieu, il est appelé la colère de Dieu, non pas que Dieu se mette en colère contre l’homme, mais parce que l’homme d’après son mal s’irrite contre Dieu, et comme le mal porte avec lui sa peine, de même que le bien sa récompense, c’est pour cela que quand le mal punit l’homme, il semble à l’homme que c’est Dieu qui le punit; en effet, c’est comme si un malfaiteur s’en prenait à la loi de ce qu’il est puni, ou si l’on s’en prenait au feu de ce qu’on est brûlé quand on y porte la main, ou si l’on s’en prenait à une épée nue dans la main d’un homme qui protège lorsqu’on se précipite sur la pointe: telle est la Justice de Dieu. Mais on peut voir là-dessus de plus grands détails dans L’Apocalypse Révélée, à savoir, sur la Justice et le Jugement en Dieu et par Dieu, (L’Apocalypse Révélée 668). Que la colère Lui soit attribuée, on le voit, (L’Apocalypse Révélée 635), et aussi la Vengeance, (L’Apocalypse Révélée 658); mais cela dans le sens de la lettre, parce que ce sens a été écrit par des apparences et des correspondances, mais non dans le sens Spirituel; dans celui-ci la vérité est dans sa lumière. Je puis affirmer que lorsque les Anges entendent quelqu’un dire que Dieu par colère a décidé la damnation du Genre humain, et qu’étant ennemi il est réconcilié par le Fils comme second Dieu engendré de Lui, ils deviennent comme ceux qu’une commotion des viscères et en même temps de l’estomac excite à l’évacuation, et ils disent: « Que peut-on dire de plus insensé sur Dieu?»

  
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