Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #33

Proučite ovaj odlomak

  
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33. Si l’idée de Trois Dieux a principalement découlé du symbole d’Athanase, ou la Trinité de personnes est enseignée, c’est parce que le nom de Personne enfante cette idée, et aussi parce que les paroles suivantes de ce Symbole l’implantent:

« Autre est la Personne du Père, autre celle du Fils, autre celle de l’Esprit-Saint; »

Et ensuite: le Père est Dieu et Seigneur, le Fils est Dieu et Seigneur, et l’Esprit Saint est Dieu et Seigneur; mais principalement celles-ci:

« Comme nous sommes forcés d’après la Vérité Chrétienne de confesser que chaque Personne séparément est Dieu et Seigneur, de même il nous est défendu, d’après la Religion Catholique de dire trois Dieux ou trois Seigneurs; »

de ces paroles il résulte que, d’après la Vérité Chrétienne, il faut confesser et reconnaitre trois Dieux et trois Seigneurs, mais que d’après la Religion Catholique il n’est pas permis de dire ou de nommer trois Dieux ni trois Seigneurs; qu’ainsi il faut avoir l’idée de trois Dieux et de trois Seigneurs, mais qu’il est défendu de l’avouer de bouche. Que cependant la Doctrine de la Trinité dans le symbole d’Athanase Concorde toujours avec la vérité, pourvu qu’à la Trinité de personnes on y substitue la Trinité de la Personne, Trinité qui est dans le Dieu Sauveur Jésus-Christ, on le voit dans la doctrine de la nouvelle Jérusalem sur le Seigneur publiée en 1763 à Amsterdam, N° 55 à 61.

  
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Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #113

Proučite ovaj odlomak

  
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113. Aux explications qui précèdent, il sera ajouté cette observation: il est dit dans l’Eglise, que personne ne peut accomplir la loi, et que cela est d’autant plus impossible, que celui qui prévarique contre un seul des préceptes du Décalogue, prévarique contre tous; mais cette formule de langage ne signifie pas ce qu’elle semble signifier; car voici comment elle doit être entendue: celui qui de propos déterminé ou par confirmation agit contre un seul précepte, agit contre tous les autres, parce que agir de propos déterminé ou par confirmation, c’est nier absolument que ce soit un péché d’agir ainsi, et celui qui nie que ce soit un péché considéré comme de peu d’importance d’agir contre tous les autres préceptes: qui ne sait que celui qui est fornicateur n’est pas pour cela homicide, voleur, faux témoin, ni ne veut l’être? Mais celui qui est adultère de propos déterminé et par confirmation considère comme de peu d’importance tout ce qui est défendu par la religion, ainsi les homicides, les vols et les faux témoignages, et s’il s’en abstient, ce n’est pas parce que ce sont des péchés, mais parce qu’il craint la loi et le déshonneur: il en est de même si quelqu’un de propos déterminé ou par confirmation agit contre un autre précepte du Décalogue, il agit aussi contre tous les autres, parce qu’il ne considère aucune chose comme péché. il en est de même chez ceux qui sont dans le bien par le Seigneur; si ceux-ci par la Volonté et l’Entendement, ou de propos déterminé et par confirmation, s’abstiennent d’un seul mal, parce que c’est un péché, ils s’abstiennent de tous, et à plus forte raison s’ils s’abstiennent de plusieurs maux: en effet, dès qu’un homme, de propos déterminé ou par confirmation, s’abstient de quelque mal par ce que c’est un péché, il est tenu par le Seigneur dans le propos déterminé de s’abstenir de tous les autres; c’est pourquoi, si, par ignorance ou parce que quelque convoitise du corps a le dessus, il fait le mal, ce mal néanmoins ne lui est point imputé, parce qu’il ne se l’est pas proposé, et qu’il ne le confirme pas chez lui. L’homme vient dans ce propos déterminé, s’il s’examine une ou deux fois par an, et s’il se repent du mal qu’il découvre chez lui; il en est tout autrement de celui qui ne s’examine jamais. Je puis confirmer cela par la relation suivante: Dans le Monde Spirituel, j’ai rencontré plusieurs Esprits qui dans le Monde naturel avaient vécu de même que d’autres, s’habillant avec luxe, se nourrissant avec recherche, trafiquant comme d’autres avec profit, fréquentant les spectacles, plaisantant sur des sujets amoureux comme d’après un désir libidineux, et faisant plusieurs autres actions semblables; et cependant les Anges considéraient ces actions chez les uns comme maux de péché, et chez les autres ils ne les imputaient pas comme maux, et ils déclaraient ceux-ci innocents, et ceux-là coupables: interrogés pourquoi ils décidaient ainsi, puisque les actions étaient pareilles, ils répondaient qu’ils les examinent tous d’après le propos déterminé, l’intention ou la fin, et par là les distinguent, et que c’est pour cela qu’eux-mêmes excusent ou condamnent ceux que la fin excuse ou condamne, parce que la fin du bien est chez tous dans le Ciel, et la fin du mal chez tous dans l’enfer. D’après cela on voit maintenant qui est celui à qui le péché est imputé, et qui est celui à qui il n’est pas imputé.

  
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