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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #3

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3. DECISIONS DU CONCILE DE TRENTE SUR LE PECHE ORIGINEL.

(a) Adam par l’offense de prévarication a été entièrement détérioré quant au corps et à l’âme; la prévarication d’Adam a nui, non-seulement à Adam, mais encore à sa postérité; et cette prévarication a transmis dans tout le genre humain, non seulement la mort et les peines du corps, mais aussi le péché, qui est la mort de l’âme, Session 5, Ch. 1, 2.

(b) Ce péché d’Adam, qui est un par origine, et qui est transmis par propagation et non par imitation, est dans chaque homme le sien propre, et ne peut être enlevé par aucun autre moyen que par le Mérite du seul Sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a réconciliés à Dieu dans son sang, étant devenu pour nous la Justice, la Sanctification et la Rédemption, Session 5, Ch. 3.

(c) Tous les hommes, dans la prévarication d’Adam, ont perdu l’innocence, et ils sont devenus impurs, et par nature enfants de colère, Session 6, Ch. 1.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #11

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11. SUR LA JUSTIFICATION PAR LA FOI. LES DOCTRINAUX COMMUNS sont ceux-ci:

(a) Par la Parole et les Sacrements ceux qui écoutent l’Evangile sont gratifiés de l’Esprit Saint qui produit la foi où et quand il convient.

(b) La contrition, la Justification par la foi l’Innovation, et les bonnes œuvres se suivent en ordre; il faut bien distinguer ces choses; la contrition et les bonnes œuvres ne font rien pour le saint, la foi seule fait tout.

(c) La Justification par la foi, seule est la rémission des péchés, l’absolution de la damnation, la réconciliation du Père, l’adoption comme fils, et cela se fait par l’imputation du mérite ou de la justice du Christ.

(d) De là, la foi est elle-même cette justice par laquelle nous sommes réputés justes devant Dieu, et elle est une assurance en la grâce et une confiance.

(e) La Rénovation qui suit est la vivification, la régénération et la sanctification.

(f) Apres cette rénovation viennent les bonnes œuvres, qui sont les fruits de la foi, étant en elles-mêmes des œuvres de l’Esprit.

(g) Cette foi est perdue par des maux graves.

LES DOCTRINAUX COMMUNS SUR LA LOI ET SUR L’EVANGILE SONT LES SUIVANTS:

(h) il faut bien distinguer entre la Loi et l’Evangile, et entre les œuvres de la Loi et les œuvres de l’Esprit qui sont les Fruits de la foi.

(i) La loi est la doctrine qui montre que l’homme est dans les péchés, et ainsi dans la damnation, et dans la colère de Dieu, doctrine qui par suite effraie; et l’Evangile est la doctrine sur l’Expiation, par le Christ, des péchés, et de la damnation, et ainsi une doctrine de consolation.

(k) il y a trois usages de la Loi: Réprimer les impies; amener les hommes à la reconnaissance des péchés, et enseigner les régies de la vie à ceux qui sont renés.

(l) Les Renés sont dans la loi, et non sous la loi, mais sous la grâce.

(m) Les Renés doivent s’exercer dans la Loi, parce que, tant qu’ils vivent dans le Monde, ils sont par la chair excités à pécher, mais après la mort ils deviennent purs et parfaits.

(n) Les Renés sont aussi réprimandés par l’Esprit Saint, et sont exercés de diverses manières à lutter, mais cependant ils suivent la Loi volontairement, et ainsi ils vivent enfants de Dieu dans la Loi.

(o) Chez ceux qui ne sont pas renés le voile de Moïse reste encore devant les yeux, et le vieil Adam domine, mais chez ceux qui sont Renés le voile de Moïse a été ôté, et le vieil Adam a été mortifié.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #61

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61. Qui ne sait que Dieu est la Miséricorde même et la Clémence même, parce qu’il est l’Amour même et le Bien même, et que c’est là ce qui constitue son Etre ou son Essence? et, d’après cela, qui ne voit qu’il y’a contradiction de dire que la Miséricorde même ou le Bien même puisse regarder l’homme avec colère, devenir son ennemi, se détourner de lui, décider sa damnation, et néanmoins demeurer Etre Divin ou Dieu? De telles suppositions tombent difficilement dans l’homme probe, mais facilement dans celui qui n’est pas probe; elles tombent aussi, non pas dans l’Ange du Ciel, mais dans l’Ange de l’enfer; aussi est-il abominable d’attribuer ces choses à Dieu. Qu’on les lui ait attribuées, c’est ce qui est bien évident d’après ce qui a été dit par plusieurs Pères, par les Conciles et ensuite dans les Eglises, depuis les premiers siècles jusqu’à ce jour; et aussi d’après les inductions qui du principe ont découlé nécessairement dans les principes, ou de la cause dans les effets produits (causata), comme de la tête dans les membres; par exemple, que Dieu veut être réconcilié, qu’il est réconcilié par amour pour le Fils, et par l’intercession ou la médiation; qu’il veut être rendu propice par la vue de l’extrême souffrance du Fils, et être ainsi ramené et pour ainsi dire forcé à la Miséricorde, afin que d’ennemi il devienne ami, et qu’il adopte les enfants de la colère pour enfants de la grâce. Qu’imputer la justice et les mérites de son Fils à l’injuste qui supplie par la foi seule, ce soit aussi purement humain, c’est ce qu’on verra dans la dernière analyse de cet Opuscule.

  
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