Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #2

Proučite ovaj odlomak

  
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2. Dans la Bulle donnée par PIE IV, PONTIFE ROMAIN, l’an 1564, aux Ides de Novembre, on lit ces paroles:

« J’embrasse et reçois tout ce qui, en général et en particulier, a été arrêté et déclaré, touchant le péché originel et la JUSTIFICATION, dans le seconde Concile de Trente. »

  
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Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #89

Proučite ovaj odlomak

  
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89. Afin que je fusse confirmé et pleinement convaincu que le Puits de l’Abime ne signifie pas autre chose que cette Foi Draconienne, qui est la Foi tirée de l’idée de trois Dieux, sans aucune idée de Divinité concernant la Nature Humaine du Christ, et qui est appelée la Foi Seule justifiant, régénérant, vivifiant, sanctifiant et sauvant, il m’a été donné de regarder dans cet Abime, puis de parler avec ceux qui y sont, et aussi de voir les Sauterelles qui en sortirent; c’est d’après cette Autopsie que ce Puits avec l’Abime a été décrit par moi dans L’Apocalypse Révélée; et comme une description par Autopsie est un témoignage certain, elle sera transcrite ici; la voici telle qu’elle est dans cet Ouvrage:

« Ce Puits, qui est comme l’ouverture d’une fournaise apparait dans la Plage méridionale, et l’Abime qui est au-dessous a une grande étendue vers l’Orient; là ils ont une Lumière, mais si la lumière venant du Ciel y pénètre, il n’y a plus que des ténèbres; aussi ce Puits a-t-il été fermé par en haut. Dans l’Abîme apparaissent des cabanes lambrissées comme en briques, elles sont divisées par cellules, et il y a dans chacune une table sur laquelle sont des papiers avec quelques livres: chacun de ceux qui sont là est assis devant sa table, et ce sont ceux qui, dans le Monde, avaient confirmé la Justification et la Salvation par la foi seule, en considérant la Charité comme un acte purement naturel-moral, et les œuvres de la charité comme de simples œuvres de la vie civile, par lesquelles les hommes peuvent recueillir des récompenses dans le Monde, mais si on les fait pour le Salut, ils les condamnent, et même quelques-unes rigoureusement, parce qu’il y a en elles la raison et la volonté humaines. Tous ceux qui sont dans cet Abime avaient été des savants et des érudits dans le Monde; et quelques-uns d’entre eux des Métaphysiciens et des Scholastiques, qui, plus que tous les autres, y sont estimés. Or, voici quel est leur sort: Dès qu’ils sont jetés là, ils s’établissent dans les premières cellules; mais selon qu’ils confirment la foi, en excluant les œuvres de la charité, ils abandonnent les premières demeures, et entrent dans des cellules plus près vers l’Orient, et ainsi successivement jusque vers le bout où sont ceux qui confirment ces dogmes d’après la Parole; et comme alors ils ne peuvent que falsifier la Parole, leurs cabanes s’évanouissent, et ils se voient dans le désert. il y a aussi au-dessous de cet Abime un autre Abime, où sont ceux qui ont pareillement confirmé la Justification et la Salvation par la foi seule, mais qui en leur Esprit ont nié Dieu et se sont moqués dans leur cœur des choses Saintes de l’Eglise; là, ils ne font que se disputer, déchirer leurs vêtements, monter sur les tables, frapper des pieds, se dire mutuellement des injures; et comme il ne leur est pas permis de faire du mal à quelqu’un, ils se menacent de la bouche et du poing. »

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #61

Proučite ovaj odlomak

  
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61. Qui ne sait que Dieu est la Miséricorde même et la Clémence même, parce qu’il est l’Amour même et le Bien même, et que c’est là ce qui constitue son Etre ou son Essence? et, d’après cela, qui ne voit qu’il y’a contradiction de dire que la Miséricorde même ou le Bien même puisse regarder l’homme avec colère, devenir son ennemi, se détourner de lui, décider sa damnation, et néanmoins demeurer Etre Divin ou Dieu? De telles suppositions tombent difficilement dans l’homme probe, mais facilement dans celui qui n’est pas probe; elles tombent aussi, non pas dans l’Ange du Ciel, mais dans l’Ange de l’enfer; aussi est-il abominable d’attribuer ces choses à Dieu. Qu’on les lui ait attribuées, c’est ce qui est bien évident d’après ce qui a été dit par plusieurs Pères, par les Conciles et ensuite dans les Eglises, depuis les premiers siècles jusqu’à ce jour; et aussi d’après les inductions qui du principe ont découlé nécessairement dans les principes, ou de la cause dans les effets produits (causata), comme de la tête dans les membres; par exemple, que Dieu veut être réconcilié, qu’il est réconcilié par amour pour le Fils, et par l’intercession ou la médiation; qu’il veut être rendu propice par la vue de l’extrême souffrance du Fils, et être ainsi ramené et pour ainsi dire forcé à la Miséricorde, afin que d’ennemi il devienne ami, et qu’il adopte les enfants de la colère pour enfants de la grâce. Qu’imputer la justice et les mérites de son Fils à l’injuste qui supplie par la foi seule, ce soit aussi purement humain, c’est ce qu’on verra dans la dernière analyse de cet Opuscule.

  
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