Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #108

Proučite ovaj odlomak

  
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108. Les causes, qui font que les Catholiques-Romains peuvent être introduits, plus facilement que les Réformés, dans la Nouvelle Jérusalem, c’est-à-dire, dans la Nouvelle Eglise, sont au nombre de trois: la première, c’est que la Foi de la justification par l’imputation du mérite du Christ, foi qui est erronée et ne peut exister en même temps que la foi de la Nouvelle Eglise, N°s 102, 103, 104, est oblitérée chez eux, et même doit l’être tout à fait, tandis qu’elle est comme gravée chez les Réformés, parce qu’elle est la foi principale de leur Eglise. La seconde, c’est que l’idée de la Divine Majesté dans l’Humain du Seigneur est plus chez les Catholiques-Romains que chez les Réformés, comme on le voit clairement par la très-sainte vénération des Hosties. La troisième, c’est que chez les Catholiques-Romains, la Charité, les Bonnes œuvres, la Pénitence, l’étude d’une nouvelle vie, sont les Essentiels du salut, et que ces choses sont aussi les Essentiels de la Nouvelle Eglise, tandis qu’il en est autrement chez les Réformés qui se sont confirmés dans la foi seule; chez ceux-ci ces mêmes choses n’entrent point comme essentielles, ni comme formelles, dans la foi, et par suite ne contribuent en rien au salut. Ces trois Causes font que si les Catholiques-Romains s’adressent à Dieu Sauveur Lui-Même, non médiatement, mais immédiatement, et si en outre ils participent aux deux Espèces dans la Sainte Eucharistie, ils reçoivent plus facilement que ces Réformés la foi vive au lieu de la foi morte, et sont portés par le Seigneur, au moyen des Anges, aux portes de la Nouvelle Jérusalem ou de la Nouvelle Eglise, et introduits avec joie et jubilation.

  
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Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #66

Proučite ovaj odlomak

  
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66. Si la Prédestination est un fœtus de la foi de l’Eglise d’aujourd’hui, c’est parce qu’elle est née de la foi en la salvation opérée en un moment par la Miséricorde immédiate, et de la foi en une impuissance absolue et en un manque total de libre arbitre dans les choses spirituelles, dont il est parlé ci-dessous, N° 68; que ce dogme soit produit par ces principes, comme un serpent l’est par un serpent, et une araignée par une araignée on le voit ci-dessus; de là et aussi d’une conversion comme inanimée, il résulte que l’homme est comme un tronc d’arbre, et qu’ensuite il ne sait par aucune conscience si le tronc lui-même a été vivifié par la grâce, ou non; car il est dit que Dieu par l’audition de la Parole donne la foi quand il veut et où il veut, N° 11 (a), ainsi selon son bon plaisir; comme aussi que l’élection est faite d’après la pure grâce de Dieu, à l’exclusion de l’action de l’homme, soit que celle-ci provienne des forces de la nature ou de celles de la grâce, Formule de Concorde, page 821, Appendice page 182. Les œuvres qui suivent la foi comme témoignages sont, à les bien considérer, semblables aux œuvres de la chair, et l’Esprit qui les opère ne manifeste pas de quelle origine elles sont, mais il les fait choses de grâce, et ainsi de bon plaisir, comme la foi elle-même. D’après tout ce qui vient d’être, dit, il est évident que le Dogme de la prédestination est sorti de la Foi de l’Eglise d’aujourd’hui, comme un rejeton sort d’une racine, et je puis dire qu’il est découlé de cette foi comme une conséquence à peine évitable; cela a été fait d’abord chez les Prédestinatiens; de là, la prédestination a été fortement établie par Godeschalk, ensuite par Calvin et ses partisans, et enfin par le synode de Dordrecht, et par suite elle a été transportée par les Supralapsaires et par les Infralapsaires dans leur Eglise, comme le Palladium de la religion, ou plutôt comme la tête de la Gorgone ou de Méduse gravée sur le bouclier de Pallas. Mais qu’a-t-on pu tirer de plus pernicieux, et qu’a-t-on pu croire de plus barbare à l’égard de Dieu, que la supposition qu’il y a dans le Genre humain des êtres prédestinés à la damnation? Ne serait-ce pas, en effet, une foi barbare, que de croire que le. Seigneur, qui est l’Amour Même et la Miséricorde Même, veut qu’une multitude d’hommes naisse pour l’enfer, ou que des myriades de myriades naissent maudits, c’est-à-dire naissent diables et satans; et que par sa Divine Sagesse, qui est infinie, il n’a pas pourvu et ne pourvoit pas à ce que ceux qui vivent bien et reconnaissent Dieu, ne soient pas jetés dans un feu et un tourment éternels? Le Seigneur cependant est le Créateur et le Sauveur de tous, et Lui Seul conduit tous les hommes, et ne veut la mort d’aucun; que/peut-il donc y avoir de plus barbare que de croire et de penser que des Réunions de nations et de peuples, sous les auspices et les regards du Seigneur, soient par prédestination livrés au diable, pour lui servir de proie et pour rassasier sa voracité? Or, ce dogme est un Fœtus de la foi de l’Eglise d’aujourd’hui; mais la Foi de la Nouvelle Eglise l’a en horreur, comme un monstre.

  
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