Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #1

Proučite ovaj odlomak

  
/ 120  
  

Résumés en exposition de la doctrine de l’Église Nouvelle, qui doit être compris par la Nouvelle Jérusalem dans l’Apocalypse 1. Après avoir publié dans l’espace de peu d’années quelques Ouvrages et quelques Opuscules sur la NOUVELLE JERUSALEM, par laquelle est entendue la Nouvelle Eglise qui doit être instaurée par le Seigneur, et après que l’Apocalypse eut été révélée, je formai le dessein de mettre au jour la Doctrine de cette Eglise dans sa plénitude, ainsi la doctrine entière; mais, comme c’est un travail qui exigera quelques années, j’ai pris la résolution d’en présenter une sorte d’Esquisse (Sciagraphie), afin qu’on ait d’abord une idée générale de cette Eglise et de sa Doctrine, puisque, quand les notions communes précèdent toutes les choses, en général et en particulier, qui sont comprises dans leur étendue, apparaissent ensuite dans la lumière, car elles entrent dans les notions communes comme des homogènes dans leurs réceptacles. Toutefois, cet Abrégé n’est pas soumis aux jugements pour la discussion, mais il est seulement communiqué pour la connaissance du sujet, attendu que tout le contenu en sera pleinement démontré dans l’ouvrage même. 1 Mais comme il sera, dans la suite, traité des Discordances entre les dogmes de l’Eglise d’aujourd’hui et ceux de la Nouvelle Eglise je vais d’abord présenter les Doctrinaux d’aujourd’hui sur la Justification.

Bilješke:

1. Swedenborg, né en 1686, était dans sa quatre-vingt-deuxième année 1769 quand il publia cet Abrégé. L’Ouvrage dont il est ici parle, à savoir LA VRAIE RELIGION CHRETIENNE, contenant la Théologie Universelle de la Nouvelle Eglise, a été mis sous la presse environ deux ans après; Swedenborg était alors dans sa quatre-vingt-quatrième année, et il quitta notre monde au commencement de 1772, peu de temps après la publication de cet important Traité.

  
/ 120  
  

Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #13

Proučite ovaj odlomak

  
/ 120  
  

13. SUR LES FRUITS DE LA FOI, DOCTRINAUX PARTICULIER D’APRES LA FORMULE CONCORDE.

(a) On doit observer une différence entre les œuvres de la Loi et les œuvres de l’Esprit; et les œuvres que le René fait par l’Esprit librement et promptement sont, non pas des œuvres de la Loi, mais des œuvres de l’Esprit; ce sont des fruits de la foi, parce que les Renés sont, non pas sous la loi, mais sous la grâce, pages 589, 590, 721, 722.

(b) Les bonnes œuvres sont les fruits de la pénitence, page 12.

(c) Les Renés par la foi reçoivent une vie nouvelle, de nouvelles affections, et de nouvelles œuvres, et ces choses sont d’après la foi dans la pénitence, page 134.

(d) L’homme après sa conversion et sa justification commence à être renouvelé par le mental, et enfin par l’entendement, et alors sa volonté dans les exercices journaliers de la pénitence n’est point oisive, pages 582, 673, 700.

(e) On doit faire pénitence tant pour le péché originel que pour les péchés actuels, page 321, Appendice, page 159.

(f) La pénitence dans les Chrétiens dure jusqu’à la mort, parce qu’ils luttent avec le péché qui reste dans la chair pendant toute la vie, page 327.

(g) il faut que la Loi du Décalogue soit commencée en nous et qu’elle soit faite de plus en plus, page 85, 86.

(h) Quoique les Renés aient été délivrés de la malédiction de la loi, cependant ils doivent toujours s’exercer dans la Loi divine, page 718.

(i) Les Renés ne sont point sans la loi, et cependant ils ne sont point sous la loi, car ils vivent selon la loi du Seigneur, page 722.

(k) La Loi pour les renés doit être la régie de la religion, pages 596, 717, Appendice, page 156.

(l) Les Renés font les bonnes œuvres, non par contrainte, mais volontairement et librement, comme s’ils n’avaient reçu aucun précepte, entendu aucune menace, et attendu aucune récompense, page 596, 701.

(m) La foi chez ceux-ci quand ils agissent est toujours occupée, et celui qui ne fait pas ainsi les bonnes œuvres, manque de vraie foi, car ou est la foi, là sont les bonnes œuvres, page 701.

(n) La charité et les bons fruits suivent la foi et la régénération, pages 121, 122, 171, 188, 692.

(o) La foi et les œuvres s’accordent bien et sont inséparablement liées, mais la foi seule saisit la bénédiction sans les œuvres, et cependant elle n’est pas seule; de là vient que la foi sans les œuvres est morte, pages 692, 693.

(p) Après que l’homme est justifié par la foi, cette foi vraie et vive est efficace par la charité, car les bonnes œuvres suivent toujours la foi justifiante, et sont saisies très-certainement avec elle; en effet, la foi n’est jamais seule, sans avoir avec elle la charité et l’espérance, page 586.

(q) Nous avouons que là où les bonnes œuvres ne suivent point, la foi est fausse et non véritable, page 336.

(r) Il est aussi impossible de séparer les bonnes œuvres d’avec la foi, que de séparer la chaleur et la lumière d’avec le feu page 701.

(s) Comme le vieil Adam est toujours attaché dans la nature elle-même, les Renés ont besoin d’un continuel Avertissement de la loi, de doctrine, de menaces, et aussi de corrections; car ils sont réprimandés et corrigés par l’Esprit Saint au moyen de la loi, pages 719, 720, 721.

(t) Les Renés doivent lutter avec le vieil Adam, et la partie de la chair doit être réprimée par les exhortations, les menaces et les punitions, puisque la rénovation de la vie par la foi est seulement commencée dans cette vie, pages 595, 596, 724.

(u) Il reste une lutte perpétuelle entre la chair et l’esprit dans les élus et les vrais Renés, pages 675, 679.

(x) Si le Christ annonce la rémission des péchés aux bonnes œuvres, c’est parce qu’elles suivent la réconciliation, et aussi parce que les bons fruits doivent nécessairement suivre, et parce qu’ils sont les signes de la promesse, pages 116, 117.

(y) La foi qui sauve n’est pas en ceux dans lesquels il n’y a pas la charité, car la charité est le fruit qui suit très-certainement et nécessairement la vraie foi, page 688.

(z) Les bonnes œuvres sont nécessaires en beaucoup de manières, mais non comme cause méritoire pages 11, 17, 64, 95, 133, 589, 590, 702, et dans l’Appendice, page 172.

(aa) Le René doit coopérer avec l’Esprit Saint, d’après les nouvelles forces et les nouveaux dons qu’il a reçus, mais d’une certaine manière, pages 582, 583, 674, 675, et dans l’Appendice, page 144.

(bb) Dans LA CONFESSION DES EGLISES BELGES, qui a été reçue dans le SYNODE DE DORDRECHT, on lit ce qui suit:

« La foi sainte ne peut être oisive dans l’homme, car la foi est efficace par la charité; et les œuvres qui partent de la bonne racine de la foi sont bonnes devant Dieu et sont acceptées, comme les fruits d’un bon arbre; car par les bonnes œuvres nous sommes attachés à Dieu, mais non Dieu à nous, puisque Dieu les fait chez nous. »

  
/ 120  
  

Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #46

Proučite ovaj odlomak

  
/ 120  
  

46. Quelle est, sur tout le Globe, la Nation qui, ayant une religion et une raison saine, ne sache et ne croie qu’il y a un Dieu, que faire les maux c’est être contre Lui et faire les biens être avec Lui; que l’homme doit fuir les uns et faire les autres de toute son âme, de tout son cœur, et de toutes ses forces, bien que ce soit par un influx de Dieu, et que ce sont là les choses qui constituent la Religion? Qui donc ne voit pas, que confesser trois Personnes dans la Divinité, et déclarer que dans les bonnes œuvres il n’y a rien qui appartienne au salut, c’est séparer la Religion d’avec L’Église? En effet, il est déclaré que les bonnes œuvres ne font rien pour le salut, par ces paroles: La foi justifie sans les bonnes œuvres, N° 12 (a) (b); les œuvres ne sont nécessaires ni au salut ni à la foi, parce que le salut et la foi ne sont ni conservés ni retenus par les bonnes œuvres, N° 12 (g) (h) (m) (n); il n’y a donc point de lien de conjonction de la foi avec les bonnes œuvres. Si par un retour il est dit que les bonnes œuvres suivent toujours d’elles-mêmes la foi, comme les fruits procèdent de l’arbre, N° 13 (l) (n), alors qui les fait, et même qui pense à elles, et qui est porté de plein gré vers elles, quand on sait et que l’on croit qu’elles ne font rien pour le salut, et encore, que personne ne peut de soi-même faire aucun bien pour le salut, etc.? Si l’on dit que néanmoins ils ont conjoint la foi avec les bonnes œuvres, je répondrai que cette conjonction examinée à fond est, non pas une conjonction, mais une adjonction, et une sorte d’accessoire, qui ne cohére et n’adhère autrement que comme une ombre qu’on ajoute à un tableau pour rendre ce tableau plus vivant; et, puisque la Religion appartient à la vie, et que la vie consiste dans les bonnes œuvres faites selon les vrais de la foi, il est bien évident que la Religion elle-même est cette vie, et non pas un tel accessoire; bien plus, il est évident que chez plusieurs cet accessoire est comme une queue de cheval que l’on coupe à son gré parce qu’elle ne sert à rien. Quel est celui qui conclut autrement d’après la raison, quand il perçoit, dans le sens qu’elles présentent, des propositions comme celle-ci:

« C’est une folie de s’imaginer que les œuvres de la seconde table du Décalogue justifient devant Dieu, » N° 12 (d); puis, celle-ci:

« Si donc quelqu’un croit obtenir le salut parce qu’il a la charité, il fait injure au Christ, » N° 12 (e); comme encore celle-ci:

« Les bonnes œuvres doivent être entièrement exclues, quand il s’agit de la Justification et de la Vie éternelle, » N° 12 (f); et plusieurs autres? Quel est donc celui qui, lorsqu’il lit ensuite,

« Que les bonnes œuvres suivent nécessairement la foi, et que si elles ne la suivent point, la foi est fausse et non véritable. »N°13 (p) (q) (y), etc., fasse attention à cela? Et, s’il y fait attention, sera-ce avec perception? Où, le bien qui émane de l’homme sans la perception est inanimé comme s’il venait d’une statue. Mais si l’on pénètre plus profondément dans la cause de cette Doctrine, il devient évident que les Chefs de la Réforme ont d’abord pris pour règle la Foi seule, afin de rompre avec les Catholiques-Romains, comme il a été dit ci-dessus, N°21, 22, 23, et qu’ensuite ils ont adjoint les œuvres de la charité, afin que leur doctrine ne soit pas contraire à l’Ecriture Sainte, et afin qu’elle paraisse comme une religion, et qu’en conséquence elle soit rendue saine.

  
/ 120  
  

Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.