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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 8

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8. La foi vient par l’ouïe, lorsque l’homme tient pour vrai ce qui a été divinement révélé, et qu’il croit aux promesses de Dieu. La foi est le commencement du salut humain, le fondement et la racine de toute justification, sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu, et de venir dans la société de ses enfants: la Justification se fait par la foi, l’espérance et la charité, et la foi à moins que l’espérance et la charité ne s’en approchent, n’est point une foi vive, mais c’est une foi morte qui n’unit point avec Christ. L’homme doit coopérer; il peut s’approcher et s’éloigner, autrement rien ne pourrait lui être donné, parce qu’il serait comme un corps inanimé. Puisque la réception de la justification renouvelle l’homme, et que cela se fait par l’application du mérite du Christ en lui, l’homme coopérant, il s’ensuit que les œuvres sont méritoires; mais parce qu’elles se font d’après la grâce et par l’Esprit Saint, et que le Christ Seul a mérité, Dieu fait que ses dons sont des mérites chez l’homme; de là il résulte que personne ne peut s’attribuer quelque chose du mérite.

  
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Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 76

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76. Il a été question de cette affliction, ou de l’infestation du vrai par les faux, dans sept chapitres de l’Apocalypse; c’est elle qui est entendue par le Cheval noir et par le Cheval pâle, qui sortirent du Livre dont l’Agneau ouvrit les Sceaux, (Apocalypse 6:5-8) par la Bête montant de l’abime, qui fit la guerre contre les deux témoins et les tua, (Apocalypse 11:7) et suivants. Par le Dragon qui se tint devant la Femme qui allait enfanter afin de dévorer l’enfant, et qui la poursuivit dans le désert, et y jeta, de sa bouche, de l’eau comme un fleuve, afin de l’engloutir, Apocalypse 12 par la Bête montant de la mer, qui était semblable par le corps à un léopard, par les pieds à un ours, et par la bouche à un lion, (Apocalypse 13:2) par les trois Esprits semblables à des grenouilles, lesquels sortirent de la bouche du dragon, de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, (Apocalypse 16:13) et en outre par ces expressions qu’après que les sept Anges eurent versé les fioles de la colère de Dieu, dans lesquelles étaient les sept dernières plaies, sur la terre, dans la mer, dans les fleuves et dans les sources des eaux, sur le soleil, sur le trône de la bête, sur l’Euphrate, et enfin dans l’air, il y eut un tremblement de terre grand, tel qu’il n’y en avait point eu depuis que des hommes ont été sur la terre, (Apocalypse 16);

Le tremblement de terre signifie le renversement de l’Eglise, qui a lieu par les faux et par les falsifications du vrai. Semblables choses sont entendues par ces paroles:

« L’Ange lança sa faux, et il vendangea la vigne de la terre, et il jeta dans le grand pressoir de la colère de Dieu; et fut foulé le pressoir, et il sortit du pressoir du sang jusqu’aux freins des chevaux à mille six cents stades, » (Apocalypse 14:19-20) le sang signifie le vrai falsifié; elles sont en outre entendues par plusieurs autres expressions dans ces sept Chapitres; on peut voir, si l’on veut, les Explications, et les Mémorables placés après ces chapitres, dans L’Apocalypse Révélée.

  
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