21. Les Chefs de la Reforme, Luther, Melanchthon et Calvin, ont retenu tous les Dogmes sur la Trinité de Personnes dans la Divinité, sur le Péché Originel, sur l’imputation du Mérite du Christ, et sur la Justification par la foi, tels qu’ils étaient alors qu’ils avaient été chez les Catholiques-Romains; mais ils ont séparé la Charité ou les bonnes œuvres d’avec cette foi, et déclare qu’ils n’étaient pas ensemble salvifiques, afin de rompre avec les Catholiques-Romains quant aux essentiels mêmes de l’église, qui sont la Foi et la Charité.
Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #8
8. La foi vient par l’ouïe, lorsque l’homme tient pour vrai ce qui a été divinement révélé, et qu’il croit aux promesses de Dieu. La foi est le commencement du salut humain, le fondement et la racine de toute justification, sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu, et de venir dans la société de ses enfants: la Justification se fait par la foi, l’espérance et la charité, et la foi à moins que l’espérance et la charité ne s’en approchent, n’est point une foi vive, mais c’est une foi morte qui n’unit point avec Christ. L’homme doit coopérer; il peut s’approcher et s’éloigner, autrement rien ne pourrait lui être donné, parce qu’il serait comme un corps inanimé. Puisque la réception de la justification renouvelle l’homme, et que cela se fait par l’application du mérite du Christ en lui, l’homme coopérant, il s’ensuit que les œuvres sont méritoires; mais parce qu’elles se font d’après la grâce et par l’Esprit Saint, et que le Christ Seul a mérité, Dieu fait que ses dons sont des mérites chez l’homme; de là il résulte que personne ne peut s’attribuer quelque chose du mérite.


