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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 3

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3. DECISIONS DU CONCILE DE TRENTE SUR LE PECHE ORIGINEL.

(a) Adam par l’offense de prévarication a été entièrement détérioré quant au corps et à l’âme; la prévarication d’Adam a nui, non-seulement à Adam, mais encore à sa postérité; et cette prévarication a transmis dans tout le genre humain, non seulement la mort et les peines du corps, mais aussi le péché, qui est la mort de l’âme, Session 5, Ch. 1, 2.

(b) Ce péché d’Adam, qui est un par origine, et qui est transmis par propagation et non par imitation, est dans chaque homme le sien propre, et ne peut être enlevé par aucun autre moyen que par le Mérite du seul Sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a réconciliés à Dieu dans son sang, étant devenu pour nous la Justice, la Sanctification et la Rédemption, Session 5, Ch. 3.

(c) Tous les hommes, dans la prévarication d’Adam, ont perdu l’innocence, et ils sont devenus impurs, et par nature enfants de colère, Session 6, Ch. 1.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 112

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112. 3. La foi de l’imputation ou de l’application de la justice ou du mérite du Christ, étant impossible, est une foi imaginaire. IL a été démontré ci-dessus, N° 110, que à chacun est imputé le mal dans lequel il est, pareillement le bien; de là il est évident que si par l’imputation on entend implication et par conséquent l’introduction du bien de l’un dans un autre, c’est une pensée imaginaire. Dans le Monde, les Mérites peuvent être comme transcrits par les hommes, c’est-à-dire, qu’on peut faire du bien aux enfants à cause de leurs parents, ou aux amis de quelqu’un en considération de celui-ci; mais le bien du mérite ne peut pas être inscrit dans leurs âmes, il peut seulement être adjoint extérieurement; semblable chose ne peut pas avoir lieu chez les hommes quant à leur vie spirituelle; celle-ci, comme il a été dit plus haut, doit être implantée, et si elle n’est pas implantée par une vie conforme aux préceptes du Seigneur, ci-dessus rapportés, l’homme reste dans le mal dans lequel il est né; avant que cela ait été fait, aucun bien ne peut atteindre cet homme; s’il l’atteint, aussitôt il est répercuté et rebondit, comme une balle élastique qui tombe sur la pierre, ou il est englouti comme un diamant jeté dans un marais. L’homme non reformé quant à l’esprit est comme une panthère, ou comme un hibou, et peut être comparé au buisson d’épine et à l’ortie; mais l’homme régénéré est comme une brebis ou comme une colombe, et peut-être comparé à l’olivier et au cep de vigne; pensez, je vous prie, s’il vous plait, comment il est possible qu’un homme-panthère soit converti en homme-brebis, ou un hibou en colombe, ou le buisson d’épine en olivier, ou l’ortie en cep de vigne, par quelque imputation, si par imputation on entend une transcription; pour que la conversion se fasse, ne faut-il pas qu’auparavant la férocité de la panthère et du hibou, ou le nuisible du buisson d’épine et de l’ortie soient enlevés, et qu’ainsi le vraiment humain et le non nuisible soient implantés? Quant à la manière dont cela se fait, le Seigneur l’enseigne aussi dans Jean 15:1-7.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 46

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46. Quelle est, sur tout le Globe, la Nation qui, ayant une religion et une raison saine, ne sache et ne croie qu’il y a un Dieu, que faire les maux c’est être contre Lui et faire les biens être avec Lui; que l’homme doit fuir les uns et faire les autres de toute son âme, de tout son cœur, et de toutes ses forces, bien que ce soit par un influx de Dieu, et que ce sont là les choses qui constituent la Religion? Qui donc ne voit pas, que confesser trois Personnes dans la Divinité, et déclarer que dans les bonnes œuvres il n’y a rien qui appartienne au salut, c’est séparer la Religion d’avec L’Église? En effet, il est déclaré que les bonnes œuvres ne font rien pour le salut, par ces paroles: La foi justifie sans les bonnes œuvres, N° 12 (a) (b); les œuvres ne sont nécessaires ni au salut ni à la foi, parce que le salut et la foi ne sont ni conservés ni retenus par les bonnes œuvres, N° 12 (g) (h) (m) (n); il n’y a donc point de lien de conjonction de la foi avec les bonnes œuvres. Si par un retour il est dit que les bonnes œuvres suivent toujours d’elles-mêmes la foi, comme les fruits procèdent de l’arbre, N° 13 (l) (n), alors qui les fait, et même qui pense à elles, et qui est porté de plein gré vers elles, quand on sait et que l’on croit qu’elles ne font rien pour le salut, et encore, que personne ne peut de soi-même faire aucun bien pour le salut, etc.? Si l’on dit que néanmoins ils ont conjoint la foi avec les bonnes œuvres, je répondrai que cette conjonction examinée à fond est, non pas une conjonction, mais une adjonction, et une sorte d’accessoire, qui ne cohére et n’adhère autrement que comme une ombre qu’on ajoute à un tableau pour rendre ce tableau plus vivant; et, puisque la Religion appartient à la vie, et que la vie consiste dans les bonnes œuvres faites selon les vrais de la foi, il est bien évident que la Religion elle-même est cette vie, et non pas un tel accessoire; bien plus, il est évident que chez plusieurs cet accessoire est comme une queue de cheval que l’on coupe à son gré parce qu’elle ne sert à rien. Quel est celui qui conclut autrement d’après la raison, quand il perçoit, dans le sens qu’elles présentent, des propositions comme celle-ci:

« C’est une folie de s’imaginer que les œuvres de la seconde table du Décalogue justifient devant Dieu, » N° 12 (d); puis, celle-ci:

« Si donc quelqu’un croit obtenir le salut parce qu’il a la charité, il fait injure au Christ, » N° 12 (e); comme encore celle-ci:

« Les bonnes œuvres doivent être entièrement exclues, quand il s’agit de la Justification et de la Vie éternelle, » N° 12 (f); et plusieurs autres? Quel est donc celui qui, lorsqu’il lit ensuite,

« Que les bonnes œuvres suivent nécessairement la foi, et que si elles ne la suivent point, la foi est fausse et non véritable. »N°13 (p) (q) (y), etc., fasse attention à cela? Et, s’il y fait attention, sera-ce avec perception? Où, le bien qui émane de l’homme sans la perception est inanimé comme s’il venait d’une statue. Mais si l’on pénètre plus profondément dans la cause de cette Doctrine, il devient évident que les Chefs de la Réforme ont d’abord pris pour règle la Foi seule, afin de rompre avec les Catholiques-Romains, comme il a été dit ci-dessus, N°21, 22, 23, et qu’ensuite ils ont adjoint les œuvres de la charité, afin que leur doctrine ne soit pas contraire à l’Ecriture Sainte, et afin qu’elle paraisse comme une religion, et qu’en conséquence elle soit rendue saine.

  
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