26. Que sur les mérites des œuvres les Réformateurs enseignent à peu près les mêmes choses que les Catholiques-Romains, on le voit par ces passages tirés de la Formule de Concorde: Que les bonnes œuvres sont rétribuées d’après la force de la promesse et d’après la grâce, et que par-là elles méritent les récompenses spirituelles, et aussi les récompenses spirituelles, N° 14 (i) (k) (l) (n). Et que Dieu couronne d’une récompense ses dons, N° 14 (h) (n). Des choses parfaitement semblables sont dites dans le Concile de Trente, à savoir: Que Dieu d’après la grâce fait que ses dons sont des mérites pour nous, N° 5 (f). Et, en outre, que le Salut vient, non pas des œuvres mais de la promesse et de la grâce, parce que Dieu les opère par l’Esprit Saint, N° 5 (e) (f) (g) (h) (i) (k).
Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 104
104. La même chose arriverait, si quelqu’un embrassait la Foi de la Nouvelle Eglise, et conservait la Foi de la vieille Eglise sur l’imputation de la justice ou du mérite du Seigneur; car de ce dogme comme Racine sont sortis tous les autres dogmes comme rejetons. Si cela arrivait, ce serait comme si un homme se dégageait de trois têtes du Dragon, et s’engageait dans les quatre autres; ou comme si un homme fuyait un léopard et tombait dans les griffes d’un lion; ou comme si quelqu’un sortant d’une fosse ou il n’y a pas d’eau tombait dans une fosse remplie d’eau dans laquelle il serait submergé. Que cela soit ainsi, on le verra après l’exposition du Lemme suivant, lorsqu’il sera parlé de l’imputation.


