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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 2

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2. Dans la Bulle donnée par PIE IV, PONTIFE ROMAIN, l’an 1564, aux Ides de Novembre, on lit ces paroles:

« J’embrasse et reçois tout ce qui, en général et en particulier, a été arrêté et déclaré, touchant le péché originel et la JUSTIFICATION, dans le seconde Concile de Trente. »

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 98

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98. Si les chrétiens sont tombés dans une Foi, qui a détaché d’avec elle tous les vrais et tous les biens du ciel et de l’Eglise, jusqu’à s’en séparer, c’est uniquement parce qu’ils ont distingué Dieu en Trois, et qu’ils n’ont pas cru que le Seigneur Dieu Sauveur ne fait qu’un avec Dieu 1e Père, et qu’ainsi ils ne se sont pas adressés immédiatement à Lui, lorsque cependant Lui Seul quant à son Humain est le Divin Vrai Même, c’est-à-dire, la Parole, qui était Dieu chez Dieu, et aussi la vraie Lumière qui éclaire tout homme, et s’est faite chair, (Jean 1:1-2, 9, 14) Que le Seigneur soit la Vérité même et ainsi la Lumière même, c’est aussi ce qu’il atteste ailleurs; car il dit:

« Moi je suis la Lumière du Monde. » (Jean 8:12, 9:5) et ailleurs:

« Pendant que la Lumière vous avez, croyez en la Lumière. Moi, Lumière, dans le Monde je suis venu, afin que quiconque croit en Moi dans les ténèbres ne demeure point. » (Jean 12:36, 46)

Dans l’Apocalypse:

« Moi, je suis l’Alpha et l’Omega, Commencement et Fin, le Premier et le Dernier, l’Etoile Brillante du Matin. ». (Apocalypse 22:13, 16)

Et dans Matthieu:

« Quand Jésus fut transfiguré, sa face resplendit comme le Soleil, et ses Vêtements devinrent comme la Lumière. » (Matthieu 17:1-2)

Par là on voit la raison pour laquelle cette foi idéale est venue dans le Monde, à savoir, parce que les Chrétiens ne se sont point adressés au Seigneur: et je puis, d’après toute sorte d’expériences et de témoignages du Ciel, déclarer pour certain qu’il est impossible de tirer d’autre part que du Seigneur Seul un seul Vrai Théologique, qui soit réel, et qu’il est aussi impossible d’en tirer d’autre part, que de naviguer d’Angleterre ou de Hollande à la constellation des Pléiades, et d’aller à cheval d’Allemagne à celle d’Orion.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 113

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113. Aux explications qui précèdent, il sera ajouté cette observation: il est dit dans l’Eglise, que personne ne peut accomplir la loi, et que cela est d’autant plus impossible, que celui qui prévarique contre un seul des préceptes du Décalogue, prévarique contre tous; mais cette formule de langage ne signifie pas ce qu’elle semble signifier; car voici comment elle doit être entendue: celui qui de propos déterminé ou par confirmation agit contre un seul précepte, agit contre tous les autres, parce que agir de propos déterminé ou par confirmation, c’est nier absolument que ce soit un péché d’agir ainsi, et celui qui nie que ce soit un péché considéré comme de peu d’importance d’agir contre tous les autres préceptes: qui ne sait que celui qui est fornicateur n’est pas pour cela homicide, voleur, faux témoin, ni ne veut l’être? Mais celui qui est adultère de propos déterminé et par confirmation considère comme de peu d’importance tout ce qui est défendu par la religion, ainsi les homicides, les vols et les faux témoignages, et s’il s’en abstient, ce n’est pas parce que ce sont des péchés, mais parce qu’il craint la loi et le déshonneur: il en est de même si quelqu’un de propos déterminé ou par confirmation agit contre un autre précepte du Décalogue, il agit aussi contre tous les autres, parce qu’il ne considère aucune chose comme péché. il en est de même chez ceux qui sont dans le bien par le Seigneur; si ceux-ci par la Volonté et l’Entendement, ou de propos déterminé et par confirmation, s’abstiennent d’un seul mal, parce que c’est un péché, ils s’abstiennent de tous, et à plus forte raison s’ils s’abstiennent de plusieurs maux: en effet, dès qu’un homme, de propos déterminé ou par confirmation, s’abstient de quelque mal par ce que c’est un péché, il est tenu par le Seigneur dans le propos déterminé de s’abstenir de tous les autres; c’est pourquoi, si, par ignorance ou parce que quelque convoitise du corps a le dessus, il fait le mal, ce mal néanmoins ne lui est point imputé, parce qu’il ne se l’est pas proposé, et qu’il ne le confirme pas chez lui. L’homme vient dans ce propos déterminé, s’il s’examine une ou deux fois par an, et s’il se repent du mal qu’il découvre chez lui; il en est tout autrement de celui qui ne s’examine jamais. Je puis confirmer cela par la relation suivante: Dans le Monde Spirituel, j’ai rencontré plusieurs Esprits qui dans le Monde naturel avaient vécu de même que d’autres, s’habillant avec luxe, se nourrissant avec recherche, trafiquant comme d’autres avec profit, fréquentant les spectacles, plaisantant sur des sujets amoureux comme d’après un désir libidineux, et faisant plusieurs autres actions semblables; et cependant les Anges considéraient ces actions chez les uns comme maux de péché, et chez les autres ils ne les imputaient pas comme maux, et ils déclaraient ceux-ci innocents, et ceux-là coupables: interrogés pourquoi ils décidaient ainsi, puisque les actions étaient pareilles, ils répondaient qu’ils les examinent tous d’après le propos déterminé, l’intention ou la fin, et par là les distinguent, et que c’est pour cela qu’eux-mêmes excusent ou condamnent ceux que la fin excuse ou condamne, parce que la fin du bien est chez tous dans le Ciel, et la fin du mal chez tous dans l’enfer. D’après cela on voit maintenant qui est celui à qui le péché est imputé, et qui est celui à qui il n’est pas imputé.

  
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